Réécriture de l’histoire : de mal en pis

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Les nationalistes bretons s’acharnent — rien d’étonnant : il est essentiel pour eux de réécrire l’histoire et ce que j’écris les dérange beaucoup. Je pensais en avoir fini avec Hamon et Mervin, mais non, coucou, les revoilà — près de dix pages d’un côté, près de trente de l’autre… Et ce même Hamon fait diffuser par Le peuple breton, organe des autonomistes de l’UDB, la prose d’un certain Rouleau. Les menaces de procès du non moins nationaliste Lemoine restant en ligne, je vais aborder son cas pour finir. Un travail rebutant, oui, oui, très rebutant, mais qui a malgré tout sa petite utilité : il faut les lire avec  l’attention qu’ils méritent si l’on veut mettre en lumière la manière dont procèdent les militants bretons pour réécrire l’histoire.

On trouvera donc ici une analyse précise (particulièrement fastidieuse, hélas, mais la minutie est nécessaire) de ces trois cas de travestissement des faits. Pour simplifier, je donnerai chaque fois au début un bref résumé de l’affaire, le propre des nationalistes étant d’embrouiller les faits pour les rendre incompréhensibles.

On trouvera donc ici l’étude de trois cas :

1. Le cas Mervin

2. Le cas Hamon (et Rouleaux)

3. Le cas Lemoine

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Les trois cas,  si différents soient-ils à prime abord, sont, comme on le verra, très proches : il s’agit à chaque fois d’évoquer plus ou moins longuement, plus ou moins violemment, des faits infimes, des détails d’histoire falsifiés de manière à offrir matière à une polémique susceptible d’être sans fin relancée.

Incapable de démêler le vrai du faux, faute de pouvoir aller vérifier aux archives de quoi il retourne, le lecteur est ainsi abusé, le but recherché étant de nier les faits établis, et par là de jeter le discrédit sur les recherches qui dérangent. Il suffit d’adopter un ton pontifiant et de dissoudre les faits dans une démonstration verbeuse pour laisser accroire que j’ai pu me tromper et falsifier les faits en toute impunité.

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La confrontation des trois cas permet de mettre en lumière les procédés employés :

— Enlisement des faits sous des allégations destinées à détourner l’attention,

— Dissolution des faits dans un magma brouillant les lieux, les dates, les noms,

— Suppression de la démonstration établissant les faits,

— Suppression du contexte, de l’idéologie, des liens avec le présent.

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L’absence de prise en compte des faits objectifs se dissimule sous le verbiage ou l’invective, sous les menaces de procès ou l’accusation de folie, le tout formant une assez bonne illustration de la mentalité des nationalistes, obligés de jouer un double jeu constant : autonomiste mais pas autonomiste, pas membre d’Adsav mais père spirituel d’Adsav…

Enfin, l’usage de la Résistance par les nationalistes mériterait à lui seul une étude particulière.

Au moment où je m’apprêtais à mettre cet article en ligne, j’ai appris que l’autonomiste Hamon venait de se faire élire membre du Comité directeur de l’ANACR et de l’ADIRP, associations de défense de la mémoire de la Résistance.

Pauvre mémoire et pauvre Résistance…

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J’ai ajouté, en raison de l’actualité, mais aussi pour illustrer ce qui précède, une analyse de la prétendue déportation de Paul, dit Polig, Monjarret, le fondateur du Festival interceltique.

La déportation de Polig Monjarret

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