La cinquième saison des éditions Mesures 

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Qui l’eût cru ? Oui, les éditions Mesures entament leur cinquième saison, grâce au soutien des lecteurs, des abonnés, des libraires qui forment comme un chœur amical. En cinq ans, nous avons réussi à publier des livres impubliables ailleurs, et qui poursuivent tous leur petit bonhomme de chemin : les quatre volumes de Sur champ de sable, les œuvres inédites en russe comme en français de Kari Unksova, les Sonnets de Shakespeare dans la première traduction française qui respecte leur forme, La Folie Tristan traduite selon la même méthode, les contes de Luzel malgré la censure si lourde en Bretagne, et L’Oiseau-loup et Les Juifs, pièce oubliée d’un auteur inconnu… 

Bref, nous poursuivons notre aventure cette année avec, pour moi, L’Amour des trois oranges, un livre auquel je tiens beaucoup puisqu’il met fin à trente ans de recherches sur le conte, et une traduction des « poèmes de l’infortune » de Rutebeuf (un livre illustré par les Chats pelés qui avaient déjà illustré Les Douze d’Alexandre Blok, et ce rapprochement n’est pas fortuit). Je trouve merveilleux que cs deux livres fassent écho au Roi Famine, aux nouvelles de Zamiatine et aux Élégies du nord d’Anna Akmatova dans la traduction d’André : ce sont comme des ponts jetés d’un bord du temps à l’autre, d’autant plus précieux qu’ils semblent rapprocher des rives plus lointaines. 

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Pluie

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Je reçois le lien vers un bel article de Didier Gambert sur Pluie  : agréable surprise ! Le livre, paru en 2021 pour la Saison III des éditions Mesures (en même temps que L’Oiseau-loup et La Folie Tristan) a été comme oublié. Il devait être présenté en mars 2022 mais la guerre en Ukraine a éclaté : toute l’énergie d’André a passé dans ses chroniques puis dans la rédaction de son « Libelle » paru aux éditions du Seuil. L’Oiseau-loup a subi le même sort mais le spectacle de Jean Bellorini au TNP a contribué à le sauver. Pluie qui est pourtant le moins cher de tous nos livres et, à mon avis, le plus avenant car (mais peut-être est-ce là illusion d’auteur due à une vanité mal placée) mon illustration est celle que je préfère de toutes celles que j’ai faites pour les livres de Mesures. De plus, comme le rappelle Didier Gambert, j’ai prolongé cette illustration à l’intérieur du livre et ponctué les quatre saisons de cette année de pluie en quatrains par quatre images d’averse – un paysage effacé par l’orage vu par une lucarne du grenier de ma maison natale… la lucarne qui se retrouve d’un volume de Sur champ de sable à l’autre. pour toutes sortes de raisons que je ne vais pas exposer ici car ce serait trop long (et sans doute ennuyeux). Ce qui me semble le plus touchant dans cet article, c’est la délicatesse avec laquelle Didier Gambert met ce petit livre en relation avec les volumes de Sur champ de sable dont il est, de fait, comme L’Oiseau-loup, le prolongement. Et ce qui me semble le plus perspicace (car personne ne l’a vu jusqu’à présent) est le rapprochement avec la poésie baroque qui forme la trame de Sur champ de sable et de ces quatrains. Bref, il est rare de lire une critique aussi sensible, bienveillante et vigilante. C’est pourquoi je tenais à la partager. 

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D’une guerre à l’autre

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Mardi 14 novembre à 16 h aux Archives départementales des Côtes d’Armor à Saint-Brieuc, je présenterai mon expérience d’édition des photographies d’Yvonne Kerdudo et mon choix d’évoquer la Première Guerre mondiale à partir des visages des enfants. 

Cette intervention s’inscrit dans le cadre de journées d’études sur le thème du passage d’une guerre à l’autre. 

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C’est le moment pour moi de rappeler les travaux que j’ai effectués à partir des archives en m’opposant aux falsifications auxquelles elles peuvent servir (depuis les manuscrits d’Armand Robin jusqu’aux archives de la Seconde Guerre mondiale en passant par les carnets de Luzel). Les photographies sur plaques de verre d’Yvonne Kerdudo risquaient d’être, elles aussi, l’objet d’exploitations abusives : il est heureux qu’elles aient été déposées aux Archives départementales des Côtes d’Armor. 

C’est aussi le moment de rappeler que Les Enfants de la guerre, épuisés, sans un seul article en Bretagne, même en Trégor, sur les lieux explorés durant cinquante ans par Yvonne Kerdudo, ont été réédités après trois mois et rencontrent un public que ces images touchent non parce qu’elles sont bretonnes mais parce qu’elles sont universelles.    

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Rencontre à la librairie Les champs magnétiques

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Demain à 19 h 30, nous présenterons les livres de la saison IV des éditions Mesures à la librairie Les champs magnétiques, 80 rue du rendez-vous, dans le XIIe arrondissement, près de la place de la Nation – une librairie qui a obtenu le label Librairie indépendante de référence décerné par le CNL et le ministère de la Culture et qui, de fait, en toute indépendance soutient nos livres depuis le début. 

Le libraire a donné une synthèse des livres dont nous parlerons, et je trouve qu’ils forment une sorte de constellation improbable où tout se répond et trouve vie par ces reflets en miroir. Ils se répoondent parce qu’ils sont tous à leur manière une forme de résistance…

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Le culte des racines

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Je viens de recevoir mes exemplaires d’auteur du « libelle » intitulé Le Culte des racines » (à quoi l’éditeur a ajouté et l’Europe des régions pour rendre la problématique plus claire) : de fait, mon propos était bien d’attirer l’attention sur l’étonnante fabrication de régions à identité dite forte, régions qui seraient vouées à prendre leur autonomie (en attendant l’indépendance) en raison même de cette « identité » qui plongerait dans des « racines » issues du substrat de la race (mais le mot race est désormais proscrit, parlons d’ethnie). 

J’avais commencé voilà déjà longtemps à me pencher sur la fabrique identitaire en Bretagne – j’avais écrit Le Monde comme si pour protester contre l’enrôlement de la littérature, de l’art, de l’histoire, de la musique, du cinéma, de la langue bretonne, de la danse, de la broderie, du pâté, que sais-je, dans une vaste croisade. Or, dans le temps même que je constatais l’impossibilité d’ouvrir le moindre débat sur ce sujet en Bretagne, je voyais en Belgique, en Espagne, en Grande-Bretagne les mêmes revendications identitaires aboutir aux mêmes résultats : le régionalisme destiné à permettre aux régions à identité de cultiver leurs racines aboutissait à l’autonomisme lequel cédait graduellement place au séparatisme…

J’avais pu constater en lisant les déclarations des militants bretons depuis les origines (ce qui n’avait pas été une partie de plaisir) que leur but était naturellement l’indépendance de la nation qu’ils entendaient libérer au nom des racines celtes qui étaient supposé lui avoir donné naissance. C’était un discours raciste, naturellement issu des sérails les plus réactionnaires (ce qui explique que le mouvement breton ait massivement collaboré avec les nazis) mais qui était repris par la gauche alliée aux autonomistes eux-mêmes alliés aux écologistes, le culte des racines unissant pour finir l’extrême gauche et l’extrême droite dans une grand-messe partout célébrée à grands frais. 

Les discours du patronat local (qui avait tout intérêt à se libérer des lois de la République) donnaient au culte des racines une signification politique assez évidente.  Mais personne ne semblait avoir le droit de la voir – là était le problème essentiel pour moi : l’éclatement de la France en ethnorégions pleines de racines fabriquées pour la célébration du culte allait de soi et ne suscitait qu’une adhésion indifférente. Qui s’y opposait n’avait pas voix au chapitre et si, d’aventure, il se faisait entendre, sa voix était aussitôt étouffée. 

Je méditais sur cette situation de consensus, de censure et de propagande en relisant le voyage en URSS de Panaït Istrati lorsque un événement est venu me montrer à quel point de gravité la situation en était arrivée : le Musée de Bretagne avait organisé une exposition intitulée Celtique ? – exposition qui en donnant la parole à des « spécialistes » engagés dans le combat identitaire aboutissait à produire une propagande officielle absolument conforme à ce que pouvait attendre le lobby politico-affairiste (dont le rôle n’était, bien sûr, jamais mentionné). Or, cette propagande ne suffisait encore pas : les nationalistes, à l’initiative d’Alan Stivell (qui, après avoir présidé glorieusement l’exposition, s’est soudain aperçu qu’elle posait des questions malvenues) ont exigé (et obtenu aussitôt) que les notices de l’exposition soient récrites. La question interdite, celle que l’exposition avait pour but de rendre plus impossible que jamais à poser, était celle de l’usage du Celte, autrement dit de la fabrique du leurre. 

Je suis sortie de cette exposition avec un sentiment de honte – voir le buste gaulois de Paule, les objets de la Tène, associés aux horreurs à triskells mauves et aux gueulements bardiques, avec l’ignoble Morvan Lebesque pour conclure le tout, donnait l’impression d’être sali. 

C’est un peu pour me nettoyer de cette crasse identitaire qu’en quelques jours j’ai écrit ce libelle, et je m’en suis trouvée rassérénée. Je suis donc heureuse qu’il soit paru et j’en remercie Antoine Böhm qui m’a soutenue amicalement et m’a donné l’impression qu’enfin, oui, il était possible de protester et d’être entendu. 

Qu’il provoque la fureur des militants, les menaces, les invectives, les habituelles calomnies et les tentatives d’initimidation, il faut s’y attendre, mais puisse-t-il éveiller la conscience de quelques personnes qui aient, à leur tour, le courage de protester.  

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Étrange coïncidence, à l’instant même où je terminais cette brève présentation, je suis tombée sur la vidéo montrant le maire de Carhaix, l’autonomiste Christian Troadec, inaugurant ce jour le Salon du livre (créé à l’initiative de terroristes du FLB) par un discours glorifiant tout à la fois l’Écosse allant vers son indépendance (modèle assigné aux Bretons) et Alan Stivell, réveilleur de la conscience ethnique des Bretons. Le tout sur fond de haine de la France, avec rendez-vous en 2032 (l’année qui effacera 1532, l’année fatale de l’union de la Bretagne à la France). Et sur fond de fierté du Nous triomphant. Nul éditeur français n’est autorisé au Salon du livre de Carhaix : seuls les éditeurs autochtones et publiant des auteurs assez serviles pour se soumettre sont admis.

Difficile de trouver meilleure illustration de l’instrumentalisation de la culture en Bretagne et meilleure illustration du Culte des racines.

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Rencontres à Trouville

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Vendredi 3 novembre à 19 h 30 a lieu la projection du film de Vincent Jaglin La Découverte ou l’ignorance, projection suivie d’un débat auquel je suis invitée à participer. 

Cet événement, totalement impossible, je veux dire impensable, en Bretagne où la projection même de ce film relève de l’exploit, sera suivi, le lendemain, d’une rencontre à l’excellente librairie L’usage du papier qui présente depuis longtemps les livres des éditions Mesures. Je devrais pouvoir dédicacer mon essai Le Culte des racines dont les premiers exemplaires seront alors, j’espère, arrivés en librairie (il doit paraître le 3 novembre dans la collection « Libelle » des éditions du Seuil). C’est un petit complément du Monde comme si dont la réédition est en cours aux éditions Actes Sud.

Cette rencontre résulte elle-même d’une extraordinaire rencontre car cet essai est véritablement la suite du film de Vincent Jaglin – cette suite que les chaînes bretonnes de production avaient censurée en le contraignant à couper les quelques phrases que je prononçais à ce propos. Phrases d’une actualité plus brûlante que jamais… 

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Nazis et terroristes

Ces jours derniers, j’ai relayé sur le site du Groupe information Bretagne deux courageuses protestations contre la réhabilitation de militants nationalistes bretons engagés dans la collaboration avec les nazis. 

D’abord, la protestation de deux élues de Trégastel contre l’exposition en hommage à Marcel Le Toiser, protestation qui n’a pas du tout empêché l’exposition des toiles ringardes de ce nazi et a abouti à la stupéfiante déclaration du maire de Trégastel : « Faudrait-il condamner les pamphlets de Céline ? » De Le Toiser à Bagatelles pour un massacre, toute une conception de la culture…

Ensuite, la protestation du journaliste Uki Goñi dans le Gardian contre la carrière offerte par l’Irlande nationaliste à Louis Feutren, l’un des chefs du Bezen Perrot, qui a pu en toute impunité enseigner dans un collège catholique, maltraiter ses élèves et (entre autres) se montrer glorieusement photographié en uniforme de Waffen SS. Pour la première fois, les conséquences de la rat line celtique montée par Fouéré et ses acolytes est dénoncée, et justement par l’auteur d’un essai sur la filière d’évasion mise en place par les réseaux catholiques vers l’Argentine (La Véritable opération Odessa ). C’est ce que j’avais commencé de montrer à la fin de Miliciens contre maquisards. 

Et voici que les nationalistes bretons célèbrent Pierre Lemoine qui vient de disparaître – un terroriste de la mouvance Fouéré, l’un des fondateurs du FLB (Front de Libération de la Bretagne) en relation avec les vieux nazis réfugiés en Irlande. Spécialiste du double jeu à l’instar de Fouéré, Lemoine avait réussi à se donner une image de résistant, image utile pour camoufler ses engagements à l’extrême droite (ne le voit-on pas en 1958, membre du MOB, parader avec le SS Jegaden, un membre du Bezen Perrot pas plus repenti que les autres, et  au 11e congrès d’Adsav aux côtés de Pierre Vial, le fondateur de Terre et Peuple ?). Spécialiste, lui aussi, de l’intimidation (vieille méthode des militants nationalistes), il m’avait menacée de procès lorsque j’avais rappelé les origines de la Charte des langues minoritaires, concoctée par la Fédération Peuples et Ethnies solidaires (FUEV à présent FUEN) qu’il a durablement présidée. Menaces et invectives – reprises tant par la « gauche » que par l’extrême droite nationaliste – surtout utiles pour n’avoir pas à répondre sur les faits. Il est d’ailleurs intéressant de regarder l’hommage que lui rend la Fédération Peuples et Ethnies solidaires relayant les nationalistes de l’Agence Bretagne Presse (le texte est en allemand : essayez de le lire en français, vous serez édifié sur les conceptions linguistiques de ces glottophiles militants).

Réseaux ethnistes (la FUEV), réseaux affairistes (le CELIB), réseaux nationalistes d’extrême droite (le MOB et ADSAV), réseaux terroristes (le FLB), réseaux interceltiques, le tout au service de la religion catholique et de la Celtie voulue par Dieu : une toile d’araignée qui s’est tramée au lendemain de la Libération à partir des réseaux mis en place sous l’Occupation et qui n’a pas cessé de se développer. Cette idéologie mortifère se banalise et s’impose à présent avec l’appui des institutions. Le Monde comme si appelait à vigilance : l’aveuglement est à présent la règle. Et la Bretagne le lieu de cette régression. 

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Gwenn-ha-du

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Plusieurs lecteurs m’ont adressé le scan d’un article paru dans la nouvelle revue du Conseil régional, une luxueuse revue intitulée dont j’ignorais l’existence. L’article qui les a indignés est intitulé (en majuscules) « LE GWENN-HA-DU EST UN DRAPEAU TRADITIONNEL ». L’article dit, en fait, le contraire comme on pourra le voir, mais ne nous étonnons pas, il s’agit de propagande : nous sommes dans le monde comme si du nationalisme breton.

Cet article s’inscrivait si bien dans la continuité du troisième chapitre de ma Petite chronique d’un été breton que j’ai décidé de le mettre en ligne précisément pour montrer comment procède la fabrique identitaire développée par la propagande officielle en Bretagne. 

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Ce texte a été produit par une nouvelle instance créée par le Conseil régional, décidément très porté sur les initiales : BCD (pour Culture Bretagne Diversité). Cet organisme a naturellement pour fonction d’éliminer toute diversité. C’est une sorte de ministère de l’Identité qui délivre la vérité sur tout sujet ayant trait à la Bretagne. Laisser s’exprimer une voix dissidente : jamais ! Tout est hermétiquement verrouillé. Entre le Conseil culturel et BCD (où souvent siègent les mêmes) la Bretagne est prise sous une chape de propagande faussement aimable voire versatile qui s’alourdit de jour en jour. 

Il m’a semblé intéressant de rendre public cet article du dogme tel qu’édicté par la Voix du Pouvoir et de le mettre en relation avec la vérité des faits tels qu’elle peut être énoncée par un observateur étranger au culte du fétiche national.   

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Celtitude

Pour faire suite à la dernière  « Petite chronique d’un été breton », je reproduis ici l’article qui est paru ce mois-ci dans le journal Bretagne-Île-de France (dont il faut souligner le courage), puis l’article du rédacteur en chef qui le prolonge. 

Au moment où le conseil régional de Bretagne réclame l’autonomie au nom d’ « une identité spécifique » qui se serait « enracinée » « au carrefour des mondes celtique, latin et anglo-saxon », il n’est pas inutile de remettre les pendules à l’heure. Surtout face à la propagande de plus en plus envahissante…

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Après le Festival vo-vf, rencontre à la librairie Le Failler

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©Michel Gheude

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Salle comble hier pour entendre en anglais (dits par Matthew Vanston), en français et en russe (dans la traduction de Samouil Marchak) les sonnets de Shakespeare que nous avons traduits et publiés, André Markowicz et moi, aux éditions Mesures… 

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La chose était d’autant plus étonnante qu’au même moment se tenait à côté une conférence de Cédric Villany. Et nous étions d’autant plus certains d’avoir un auditoire restreint que le Festival vo-vf avait annoncé une rencontre au sujet des Juifs d’Evguéni Tchirikov que nous avons aussi publié cette année, non une lecture des sonnets… Mais le public était là, toujours aussi attentif, aussi fervent. 

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En Bretagne, les rencontres sont pour nous très rares et il nous faut d’autant plus remercier des libraires qui nous invitent. Ainsi, mercredi prochain, la librairie Le Failler

La rencontre se tiendra à la librairie, rue Saint-Georges, à 18 heures. Les libraires souhaitent que l’on réserve (à cette adresse : lefailler@gmail.com).

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Si nos éditions peuvent vivre, on ne le soulignera jamais assez, c’est grâce à nos abonnés mais aussi grâce aux libraires indépendants qui ont encore la possibilité de choisir les livres qu’ils veulent défendre. 

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