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Voilà, depuis hier la quatrième saison des éditions Mesures est ouverte. Notre petite maison a vogué comme une arche sur les turbulences du monde et, malgré les confinements, la guerre en Ukraine, le doublement du prix du papier, l’augmentation des frais de port, la prolifération de nouveaux titres et les difficultés que connaît la librairie, nous avons pu la maintenir à flot. C’est comme un miracle et rien n’est plus précieux pour nous que cette liberté gagnée.
Nous faisons les livres auxquels nous tenons comme nous le voulons et les lecteurs qui s’abonnent sont autant d’amis connus ou inconnus, les libraires qui achètent ces livres (et c’est un achat ferme car nous ne pouvons pas les laisser en dépôt vu qu’ils sont numérotés et signés) sont aussi autant d’amis qui ont fait le choix de les défendre.
Je ne vais pas présenter ici les cinq livres de cette saison puisque cette présentation est lisible sur le site des éditions où l’on pourra trouver aussi le bulletin d’abonnement pour 2023. Nous avons tenu à ne pas augmenter son prix malgré les circonstances, nous avons juste pris le risque d’augmenter les tirages de certains livres. Il est aussi possible de choisir cinq livres « à la carte », d’en acheter un au choix sans s’abonner ou de le commander chez le libraire.
Le premier livre, Les Enfants de la guerre, doit paraître début décembre. Il s’agit d’un livre de photographies prises en Trégor par une femme qui tenait par-dessus tout à sa liberté et dont l’immense fonds d’images sur plaques de verre a été sauvé par une autre femme, Pascale Laronze, contre vents et marées. C’est en soixante images une protestation contre la guerre. J’aurais pu l’intituler le récit du silence…