François Rannou m’ayant fait observer qu’il était difficile de ne pas offrir une place à Armand Robin dans la revue Babel heureuse qui a pour but d’ouvrir la poésie aux nouveaux médias, je lui ai confié le diaporama que j’avais réalisé pour GwinZegal à partir des photographies de Robin et des fragments retrouvés après sa mort : les militants nationalistes bretons avaient fait irruption pour m’interdire de parler lors de la présentation de ce diaporama qui était donc resté à l’état d’ébauche — mais, finalement, cet état d’ébauche s’accorde bien avec l’œuvre, ou plutôt la non-œuvre, de Robin laissée elle-même à l’abandon. Et voilà donc une petite brèche ouverte dans le consensus et une manière de lutter contre la censure…