J’ai reçu ce matin les premiers exemplaires d’Alionouchka qui doit apparaître cette semaine en librairie. C’est ma troisième collaboration avec Étienne Beck aux éditions MeMo.
En 2007, nous avions traduit, André Markowicz et moi, le conte d’Afanassiev Maltchik s Paltchik (en français P’tigars-P’titdoigt) qui avait donné lieu à son extraordinaire interprétation au pastel gras…
Chaque planche est un véritable chef d’œuvre et je ne sais pas si je préfère le portrait jovial de la mère du héros ou le terrifiant loup noir…
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LE KRASPEK
En 2012, paraissait Le Kraspek d’après le conte type 361 recueilli par Afanassiev.
Cette fois, l’interprétation d’Étienne Beck était si foisonnante et si mystérieuse qu’elle invitait à repenser le conte en faisant parler les images. C’est un conte qu’il est bon de relire en pensant à la situation en Russie et ailleurs, raison pour laquelle je l’avais rédigé en donnant aux épisodes inscrits dans la trame du conte une portée politique à déceler et exploiter ou non en disant le conte.
ALIONOUCHKA
Et voici, en grand format, une Alionouchka qui n’a peur de rien et qui donne une leçon de courage à son père le pope et ses amies froussardes sans pour autant faire preuve de vanité… Le conte type 956 B devient une allégorie à méditer par les temps qui courent, et les couleurs franches, la rugosité joyeuse des images d’Étienne Beck font merveille.
Personnellement, l’épisode que je préfère est la mise en sac du brigand…
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Une jolie chronique d’Alionouchka est parue sur le site La mare aux mots.