Avec mes exemplaires d’auteur du dernier album illustré par Maurice Sendak, Hector Protector, j’ai reçu une affiche rassemblant les livres de Sendak que j’ai traduits depuis 2016 – treize à ce jour, mais il en manque un (pas de chance, mon préféré, qui devait paraître l’an dernier mais a été arrêté par les agents de Sendak, je ne sais pas pourquoi). J’ai aussi traduit Presto et Zesto pour l’École des loisirs.
Après avoir été surprise de constater que les textes de présentation de ces albums ne comportaient aucune mention de traduction, j’ai découvert qu’un paragraphe indiquait que j’avais été choisie pour « mon exigence et mon attention à l’oralité ».
L’oralité, oui, pour ces deux comptines faites pour être dites et apprises par cœur en anglais comme en français. En tout cas, j’aime beaucoup ce petit Hector Protector qui sait dire non : savoir dire non, se révolter et résister, tel est le message que Maurice Sendak a fait passer par les deux comptines qu’il a rassemblées.
C’est d’actualité.