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Une lectrice m’a demandé où trouver Le grand livre des contes. Je lui ai dit : dans n’importe quelle librairie. Mais non, le livre n’y était pas. Et elle ne vivait pourtant pas en Bretagne où la censure pouvait s’exercer… Avant de me rendre coupable du péché de lui répondre : sur amazon, j’ai vérifié. Eh non, il n’y était pas non plus (ou plutôt, on trouvait un seul et unique exemplaire à 50 € — c’est encore le cas). Sur le site de l’éditeur, rien du tout… Aurait-il été pilonné ?
Eh non, le revoilà et en promotion encore ! S’il ne se trouve pas en librairie, du moins a-t-il fait son apparition sur le site des éditions Ouest-France, et avec son petit frère, Le livre des fées, des elfes et des lutins — un petit frère pas si petit car Le grand livre des contes est vraiment gigantesque… On les trouve donc maintenant normalement partout. Il suffit de demander au libraire de les commander.
Pourquoi avaient-ils disparu ? Mystère ! Et pourquoi les trouve-t-on maintenant au prix d’un livre de poche ? Mystère !
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Je viens de retrouver le texte d’une conférence que j’avais été invitée à donner à l’université de Grenoble sur la manière d’écrire le conte… Je vais le mettre en ligne dès que j’aurai un peu de temps et que j’aurai retrouvé aussi les images de Rackham car celles que l’éditeur m’avait remises après avoir les numérisées ne sont pas exploitables. Pourquoi ? Nouveau mystère !
J’ai tout de même trouvé quelques illustrations montrant la Mère l’Oie, un personnage plus gai que le Père Gel qui descend sur l’étang glacé, et l’un des personnages préférés de Rackham. Elle fait penser à la Mère Holle de Grimm mais elle descend pour dire des contes…
Je l’ai choisie pour ouvrir Le grand livre des contes un peu à cause de cette image énigmatique, et aussi du dessin au trait qui la montre en vieille fée filandière. Les images d’Arthur Rackham me semblent toujours plus parlantes, plus simples et plus poétiques en même temps lorsqu’il illustre des livres lus dans son enfance. Il a lui-même composé un recueil de ses nursery rhymes préférées en le plaçant sous le signe de la Mère l’Oie (je les ai traduites de manière à ce qu’elles puissent se chanter en français comme en anglais et elles ont été publiées avec un CD mais le livre est depuis longtemps épuisé).
Arthur Rackham…jolis souvenirs de jeunesse qui resurgissent, ils ne sont pas de refus !
J’aurais bien voulu mettre en ligne quelques contes illustrés par Rackham mais pas moyen d’utiliser mes fichiers. Enfin, la Mère l’Oie a réussi à tirer son épingle du jeu…
Je passe commande chez mon libraire dès demain.
Dites-moi si tout se passe normalement… et sinon je me ferai un plaisir de vous adresser un des livres que j’ai achetés pour les offrir.
On ouvre. On re-découvre les images de Rackham. On tourne les pages et on revient au début. On découvre la dédicace à la cousine Nicole et on sait que « sous l’arbre à balançoire et sous les groseilliers », on va bien se régaler.
Bref, le libraire avait reçu Le grand livre des contes. Je l’ai récupéré ce matin. D’une façon ou d’une autre, il se retrouvera certainement sur mon blog demain.
Bonne année d’écriture à vous.
C’est une magnifique occasion d’aller lire tous les articles de votre blog et d’aller regarder les photographies qui leur offrent une ouverture.
J’ai particulièrement aimé
https://iknowiknowiknowblog.wordpress.com/2017/01/05/les-bruits-du-marche-qui-sinstalle/
mais toutes les pages sont des exercices de vigilance qui donnent l’impression de respirer.
Quel bonheur !
Bonne année d’écriture à vous aussi.