Voici paru le premier des livres de Maurice Sendak à ce jour inconnus en français, La fenêtre de Kenny. Sendak a écrit et illustré l’histoire mélancolique d’un petit garçon solitaire. Entre le rêve et la réalité, se développe comme un conte d’Andersen (où, d’ailleurs, les soldats de plomb donnent leur avis).
J’ai accepté de traduire Sendak parce qu’il n’est connu en France que par Max et les maximonstres…
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.. qui est un chef d’œuvre, c’est certain, mais qui laisse ignorer tout un travail étrange, beaucoup plus fragile, et que j’aime bien. Ces traductions s’inscrivent d’ailleurs dans la suite de la collection Coquelicot, en attendant les volumes suivants, qui donneraient une cohérence à cette expérience de poésie pour enfants, traduite ou non. Certains livres de Sendak sont des poèmes illustrés.
Petite observation annexe au sujet du travail de traduction : qui a traduit Max et les maximonstres ? Vous pouvez chercher : le livre a connu un succès considérable et a connu de nombreuses éditions ; jamais l’éditeur n’a cru devoir même mentionner le nom du traducteur.
Ici, la fondation Sendak a interdit que le nom du traducteur vienne polluer la couverture — il faut fouiller à l’intérieur pour le trouver ; même en quatrième de couverture, pas ombre de mention. Mais, il y a tout de même un progrès, il figure en page de titre intérieur.