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À ma grande surprise, après avoir lu la page que j’ai consacrée à l’hommage rendu à ma plagiaire par une universitaire invitée au colloque sur la traduction de poésie qui doit se tenir le 20 mars à l’université Paris VII, les organisateurs du colloque ont décidé qu’il n’était plus possible de l’inviter.
Une décision courageuse, exceptionnellement courageuse par les temps qui courent, et qui m’amène à penser qu’une vraie prise de conscience est en train de se faire jour : le plagiat ne peut plus être considéré comme un problème secondaire et finalement comme une activité louable.
Je dois, en contrepartie, faire le point sur l’expérience d’Armand Robin et la « non traduction » — expérience qui a, naturellement, sa juste place dans un colloque intitulé (d’après Walter Benjamin) « La tâche poétique du traducteur ».
Signe peut-être que les temps changent…
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ahhh, bravo.
Eh bien bravo pour votre vigilance et votre pugnacité.
Merci à vous ! Mon article « Doux hommage au plagiat » était un peu compliqué mais c’est qu’il y avait l’universitaire plagiaire, puis l’universitaire qui rendait hommage à la plagiaire, et le colloque qui s’ouvrait par une communication de l’universitaire qui rendait hommage à la plagiaire comme si elle n’avait pas été condamnée pour plagiat… Enfin, heureuse nouvelle, j’ai l’impression qu’un peu d’air frais circule !