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*Je publie sur le site Mediapart un article intitulé « Contre la charte des langues régionales ».
Cet article, comme de coutume, provoque la fureur des militants nationalistes. Et, comme de coutume, à aucun moment le débat ne porte sur les faits mais sur ma personne (et sur la France accusée de tous les maux).
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Les faits sont très simples :
— La charte a-t-elle été rédigée par un lobby ethniste ?
La réponse est oui. Nul ne contredit d’ailleurs les faits avancés.
Je trouve donc légitime de s’étonner que des élus de gauche approuvent un tel projet.
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PETITE NOTE COMPLÉMENTAIRE
SUITE DU NON-DÉBAT
Curieusement, cette fois-ci, ce sont les occitanistes les plus déchaînés.
Ils me traitent de « tueuse de langues » (et, bien sûr, de raciste, comme de coutume) au motif que le droit de chacun de pratiquer sa langue dans la sphère publique est imprescriptible, comme l’indique la charte.
Les occitanistes sont pourtant les plus mal placés pour accuser les autres de vouloir tuer des langues puisque ratifier la charte serait substituer l’occitan, fabrication politique totalement artificielle (comme le breton surunifié), aux langues d’oc : le gascon, le limousin, l’auvergnat, le provençal sont éliminés.
Plus de langues d’oc mais une flopée de langues d’oïl : gallo, normand, picard, lorrain, franc-comtois, bourguignon-morvandiau, poitevin-saintongeais.
S’agit-il de défendre des langues ou de faire reconnaître un vaste groupe ethnique occitan ?
Je reçois à ce sujet une étude très intéressante.
Langues d’oc, langues de France
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SUITE DU NON-DÉBAT
Eh oui, les occitanistes sont les plus vindicatifs, cette fois-ci.
Un certain Jean-Pierre Cavaillé se charge de fournir une argumentation au nom d’un énigmatique « Nous » incarnant le Bon Sens.
De réponse, il n’y en a pas puisque j’incarne le Mauvais Sens, à savoir une théorie conspirationniste par lui-même inventée pour éviter de répondre.
Le conspirationnisme est très utile : au lieu de vérifier si les faits sont exacts (en l’occurrence, l’histoire de l’UFCEE à l’origine de la Charte), on les balaye d’un mot.
Sur cette base, son texte donne ça :
J’exerce mon droit de réponse :
Pfouh ! que de temps perdu !
Mais, après tout, peut-être pas si perdu que ça.
J’ai reçu beaucoup de messages furieux, qui disent à eux seuls par leur ton hystérique la certitude d’aboyer avec la meute pour défendre un os fictif, un crédo politique, une illusion présentée comme un avenir qui se dérobe.
Je citerai tout de même l’un de ces messages car il les résume tous. On le trouvera dans la rubrique « Commentaires ». Il n’émane pas d’un anonyme (chose exceptionnelle) mais d’un autonomiste ou indépendantiste de gauche, écologiste, et qui, à ce titre, regrette que la guillotine ne soit plus en usage, ce qui permettrait aux authentiques Bretons de me couper la tête au nom de la démocratie.
« iliou marc dit :Je n’ai aucune considération pour votre prose digne de Robespierre et vous souhaite de finir de la même façon! dommage la guillotine n’est plus en service mais il y a des moments ou on le regrette comme dans votre cas irrécupérable pour la démocratie! »*
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Sur ce s’achève pour moi cette tentative de débat sur la Charte des langues régionales.
Elle n’aura pas été totalement inutile puisqu’elle aura montré comment la faiblesse idéologique de la gauche aura servi le fanatisme menant de l’extrême droite à l’extrême gauche — les menaces de mort les plus explicites provenant, en l’occurrence, d’un doux écologiste illuminé par la certitude de sa foi en une Bretagne enfin pure et donc débarrassée de ma personne.
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PS : Et, ce jour (15 juillet) 30 sur 31 députés « bretons » (c’est-à-dire de Bretagne et de Loire-Atlantique — le seul qui ne signe pas est Michel Ménard, député de Loire-Atlantique) appellent à modifier la loi pour ratifier la Charte !
Aveuglement, incompétence, lâcheté ?…
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Je publie en retour un article de synthèse qui est repris sur plusieurs sites.
Bonsoir Madame,
vous êtes connue depuis longtemps pour être une anti bretonne primaire et jacobine de la pire espèce! quand est ce que vous allez cesser de déverser votre venin anti breton sur notre pays! si vous n’êtes pas contente d’y vivre barrez vous on ne vous retiendra pas à moins que vous ne soyez une vulgaire parisienne accrochée à votre capitale des soit disants « pays des droits de l’homme » qui passe son temps à faire la morale dans le monde entier, à demander son exception culturelle, et à ne pas respecter nos droits sur le sol soit disant français et à vouloir acculturer les peuples.
Je n’ai aucune considération pour votre prose digne de Robespierre et vous souhaite de finir de la même façon! dommage la guillotine n’est plus en service mais il y a des moments ou on le regrette comme dans votre cas irrécupérable pour la démocratie!