La passion de l’archive

 

Pour illustrer cet article annonçant une nouvelle page de ce site, j’ai choisi le symbole même de la passion de l’archive, à savoir le manuscrit de Sainte Tryphine et le roi Arthur (mystère breton en deux journées et huit actes) dont j’évoque l’histoire dans la réédition que j’ai donnée aux Presses universitaires de Rennes après un long périple, reprenant le bien plus long encore périple de Luzel… L’édition de cette pièce de théâtre populaire a marqué un point de basculement pour Luzel, comme l’édition de Luzel a marqué un point de basculement pour moi, et nous avons engagé un travail de réflexion qui nous a menés bien plus loin que nous ne l’aurions voulu et par des voies dont nous ne soupçonnions pas l’existence.

Le fil rouge qui, pour ce qui me concerne, passe des textes d’Armand Robin aux recherches sur la Résistance, via Luzel, les traditions populaires et Le Monde comme si est difficile à discerner, sauf à tenir compte du travail sur les archives et du respect dû au document brut.

Je n’ai pas évoqué dans cette page le travail sur les images, mais, dans le cas d’Armand Robin comme de Luzel, du Monde comme si ou de Miliciens contre maquisards, l’iconographie a toujours été pour moi première. C’est ce qui rapproche ces essais de mes livres de contes (et aussi des Anciennes complaintes de Bretagne).

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