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Sous sa couverture rouge, Le Maître et Marguerite qui vient tout juste de reparaître en collection de poche a un petit côté fringant qui lui donne un charme nouveau.
J’en profite pour faire ici la synthèse des articles qui ont été consacrés à cette nouvelle traduction. Nous pensions être l’objet des habituelles fureurs dues à la l’éprouvante modernité de notre texte, à la traduction des noms des personnages, au respect des motifs, des récurrences et tutti quanti – mais il n’en a rien été. Au contraire…
Après la première page du Monde des livres et l’article de Florence Noiville complétant celui de François Angelier, Le Maître et Marguerite a poursuivi son parcours dans la presse et bénéficié d’articles vraiment chaleureux, témoignent d’une attention bienveillante et d’un véritable intérêt non seulement pour le roman mais, chose vraiment rare et digne d’être notée, pour la traduction.
Il faut aller chercher au 14 novembre 2020 la vidéo enthousiaste et rigolote de Canal+ découverte « 21 cm de + » qui, à présent, semble inaccessible mais, si, on peut la retrouver.
Nous avons pu lire ensuite un bel article de Christian Mouze sur le site d’« En attendant Nadeau » (ah, oui, s’il pouvait revenir, Nadeau !)
Un article de L’Autre Quotidien était très intéressant aussi mais a aussitôt disparu — si je comprends bien, il faut s’abonner pour le lire.
Une note de lecture d’Elena Salougamian pour Ventilo est parue ensuite, ainsi qu’une interview d’Élisabeth Philippe pour Le Nouvel Observateur intitulée « Le Maître et Markowicz ».
Annick Morard pour Le Temps a, elle, tenu compte de mon existence, de même que Geneviève Simon pour La Libre Belgique
Et pour témoigner de l’agréable consensus qui a accueilli cette traduction, nous avons une pleine page d’Alexie Lagadec pour Royaliste, une pleine page encore d’Alain Nicolas dans L’Humanité du 24 décembre et un long article de Mathieu Roger-Lacan dans Le Grand Continent (25 décembre 2020).
Il faut remercier ces critiques car ils ont assuré la survie du livre en plein confinement, alors que les librairies étaient fermées et les rencontres annulées.