Le monde comme si à Nantes

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J’ai reçu une lettre remarquable adressée par un courageux lecteur nantais au maire de Nantes suite à la campagne de bretonnisation des noms de lieu qui est en cours. 

Ce qui pourrait passer pour ridicule folklore est, en fait, essentiel pour appuyer le projet de « réunification », prélude à l’autonomie, puis à l’indépendance de la Bretagne, le modèle proposé étant celui de l’Écosse et de la Catalogne. Tel est le projet du lobby patronal de l’Institut de Locarn, appuyé par le conseil régional et, à présent, par le président de la République dont le « pacte girondin » est si chafouinement passé sous silence.  

Voici cette lettre (vu les déchaînement de haine auxquels il faut s’attendre, j’ai effacé son nom). 

Pour mieux comprendre les enjeux de cette bretonnisation des noms de lieux, je vous invite à lire l’article « Violence toponymique en Bretagne » qui a été publié dans une revue canadienne mais n’aurait jamais pu trouver droit de cité en France : n’oublions pas que ce sont les pouvoirs publics qui organisent cette fabrique du cadastre sur base ethnique fantasmée.

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