Sendak : Loin, très loin

 

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Et voici l’autre album de Sendak, paru ce mois-ci — une fable mélancolique qui était toute faite pour me plaire car elle raconte l’histoire d’un petit garçon qui s’enfuit de chez lui (enfant, j’avais tendance à pratiquer l’art de la fugue). Je ne vais pas raconter l’histoire mais comme les éditions MeMo n’ont pas conservé la note de l’éditeur américain, la voici :

« MAURICE SENDAK a reçu en 1964 la médaille Caldecott pour Max et les maximonstres. Il a aussi reçu en 1970 la médaille Hans Christian Andersen de l’illustration, et il était le seul Américain à avoir reçu cette distinction internationale ; il a reçu en 1983 le Prix Laura Ingall Wilder de l’Association des libraires américains, et, en 1996, la médaille nationale des arts. En 2003, il a reçu le premier Prix du Mémorial Astrid Lindgren, prix international de littérature jeunesse créé par le gouvernement suédois. »

Very Far Away est paru en 1957. Il s’agit du deuxième album de Maurice Sendak, et il est très intéressant de le comparer avec La fenêtre de Kenny (album paru chez MeMo en juin dernier).

Un article paru sur ce livre mentionne la traduction, chose peu courante, surtout dans le domaine de la littérature dite pour enfants.

Grâce au catalogue des éditions Little Urban, nous disposons d’images préparatoires (et qui, à mon avis, sont plutôt complémentaires) qui montrent le héros du livre découvrant l’horrible bébé qui vient de faire son apparition chez lui.

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Ah, quel souvenir que l’arrivée  de l’intrus !

Merveilleuse image aussi que celle du petit garçon qui se venge en dessinant…

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Et qui décide de s’enfuir en s’étant nanti d’une moustache et d’un chapeau…

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Il rencontre un moineau, un chat et un cheval qui ont aussi décidé de partir loin, très loin…  J’aime particulièrement l’image du moineau qui regrette l’heureuse époque où il picorait les miettes de personnes si distinguées…

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Hélas, la bonne entente ne dure pas.

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Les LeL

Ces dessins préparatoires rendent le texte plus présent et lui donnent une profondeur mélancolique. Ils forment d’ailleurs à eux seuls une sorte de livre parallèle qui éclaire la version définitive.

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