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Nous répétons La corde, pièce en un acte d’O’Neill, dans les locaux de l’atelier costume du TGP. On ne peut pas dire que le texte soit simple à transposer, mais les acteurs se sont emparés du texte en comprenant d’entrée de jeu qu’il s’agit d’une sorte de partition et que tout repose sur des unités de souffle. Une fois les appuis mis au bon endroit, tout est simple. Encore faut-il admettre que l’on est sorti du « bon français », ce qui est contraire à tout ce qu’on apprend à l’école. O’Neill n’écrit pas en « bon anglais » et dans cette pièce l’anglo-irlandais est relayé par l’argot du fils qui revient après avoir bourlingué sur toutes les mers…
La pièce prend un curieux relief, mise en miroir avec la pièce en un acte de Conrad, Plus qu’un jour, selon le projet de Jean-Yves Ruf. Les rôles sont interprétés par les mêmes comédiens, ici Vincent Mourlon et Jérôme Dayre, que j’ai eu le plaisir de retrouver après tant d’années.
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