Ça y est, le livre est prêt ! Le premier volume de la collection Coquelicot créée par les éditions MeMo.
Il paraîtra le 22 août.
Et l’illustratrice, Florie Saint-Val, a inventé le petit radis qui vous salue.
Ça y est, le livre est prêt ! Le premier volume de la collection Coquelicot créée par les éditions MeMo.
Il paraîtra le 22 août.
Et l’illustratrice, Florie Saint-Val, a inventé le petit radis qui vous salue.
Une merveilleuse expérience…
Sortie du premier album des Mistoufles, premier d’une série de sept.
Les enfants d’une classe de CM2 de la banlieue de Villefranche-sur-Saône, des enfants d’origine immigrée dans leur majorité, ont mis en musique sept poèmes des Mistoufles (un recueil encore inédit), avec trois complices, une chanteuse, Laetitia Shériff, une comédienne, Emmanuel Hiron, et le compositeur Robert le magnifique pour les arrangements.
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On peut les écouter en ligne sur le site de la compagnie l’Unijambiste.
20 mai 2013
Dernière des Trois sœurs à la Comédie française.
Sublime représentation, ovationnée par le public : fin d’un travail de vingt ans. Alain Françon a maintenant mis en scène toutes les grandes pièces de Tchekhov.
J’ai une admiratrice ! Elle est toute mignonne et elle s’appelle Jeanne.
Elle a lu Le Petit Brown et elle m’envoie ses compliments sous forme de photo.
Merci, Jeanne !
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*Je publie sur le site Mediapart un article intitulé « Contre la charte des langues régionales ».
Cet article, comme de coutume, provoque la fureur des militants nationalistes. Et, comme de coutume, à aucun moment le débat ne porte sur les faits mais sur ma personne (et sur la France accusée de tous les maux).
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Les faits sont très simples :
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Curieusement, cette fois-ci, ce sont les occitanistes les plus déchaînés.
Ils me traitent de « tueuse de langues » (et, bien sûr, de raciste, comme de coutume) au motif que le droit de chacun de pratiquer sa langue dans la sphère publique est imprescriptible, comme l’indique la charte.
Les occitanistes sont pourtant les plus mal placés pour accuser les autres de vouloir tuer des langues puisque ratifier la charte serait substituer l’occitan, fabrication politique totalement artificielle (comme le breton surunifié), aux langues d’oc : le gascon, le limousin, l’auvergnat, le provençal sont éliminés.
Plus de langues d’oc mais une flopée de langues d’oïl : gallo, normand, picard, lorrain, franc-comtois, bourguignon-morvandiau, poitevin-saintongeais.
S’agit-il de défendre des langues ou de faire reconnaître un vaste groupe ethnique occitan ?
Je reçois à ce sujet une étude très intéressante.
Langues d’oc, langues de France
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SUITE DU NON-DÉBAT
Eh oui, les occitanistes sont les plus vindicatifs, cette fois-ci.
Un certain Jean-Pierre Cavaillé se charge de fournir une argumentation au nom d’un énigmatique « Nous » incarnant le Bon Sens.
De réponse, il n’y en a pas puisque j’incarne le Mauvais Sens, à savoir une théorie conspirationniste par lui-même inventée pour éviter de répondre.
Le conspirationnisme est très utile : au lieu de vérifier si les faits sont exacts (en l’occurrence, l’histoire de l’UFCEE à l’origine de la Charte), on les balaye d’un mot.
Sur cette base, son texte donne ça :
J’exerce mon droit de réponse :
Pfouh ! que de temps perdu !
Mais, après tout, peut-être pas si perdu que ça.
J’ai reçu beaucoup de messages furieux, qui disent à eux seuls par leur ton hystérique la certitude d’aboyer avec la meute pour défendre un os fictif, un crédo politique, une illusion présentée comme un avenir qui se dérobe.
Je citerai tout de même l’un de ces messages car il les résume tous. On le trouvera dans la rubrique « Commentaires ». Il n’émane pas d’un anonyme (chose exceptionnelle) mais d’un autonomiste ou indépendantiste de gauche, écologiste, et qui, à ce titre, regrette que la guillotine ne soit plus en usage, ce qui permettrait aux authentiques Bretons de me couper la tête au nom de la démocratie.
« iliou marc dit :.
Sur ce s’achève pour moi cette tentative de débat sur la Charte des langues régionales.
Elle n’aura pas été totalement inutile puisqu’elle aura montré comment la faiblesse idéologique de la gauche aura servi le fanatisme menant de l’extrême droite à l’extrême gauche — les menaces de mort les plus explicites provenant, en l’occurrence, d’un doux écologiste illuminé par la certitude de sa foi en une Bretagne enfin pure et donc débarrassée de ma personne.
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PS : Et, ce jour (15 juillet) 30 sur 31 députés « bretons » (c’est-à-dire de Bretagne et de Loire-Atlantique — le seul qui ne signe pas est Michel Ménard, député de Loire-Atlantique) appellent à modifier la loi pour ratifier la Charte !
Aveuglement, incompétence, lâcheté ?…
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Je publie en retour un article de synthèse qui est repris sur plusieurs sites.
Du 27 avril à midi au 1er mai, à l’Orangerie du Thabor, à Rennes, je ne manque pas l’exposition de Daniel Rivoallan avec qui je rêve de faire un livre à partir de ses dessins à l’encre.
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Humour trégorrois, mélancolie et poésie légère…
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Reprise des Trois Sœurs dans la mise en scène d’Alain Françon (admirable mise en scène et admirables acteurs) à la Comédie française du 18 avril au 20 mai.
On remarquera que le nom des traducteurs n’est plus indiqué, la traduction étant jugée secondaire au point d’être mentionnée après la liste des comédiens stagiaires dans la distribution. Un détail qui n’en est pas un pour qui s’intéresse au statut du texte en France.
Après un an de tournée en une vingtaine de villes, Le songe d’une nuit d’été dans la mise en scène de David Gauchard repart sur les routes : Troyes en avril, Lunéville le 15 novembre, Redon le 28 novembre, Toulouse (Théâtre Sorano) du 5 au 7 décembre et Port-de-bouc le 18 avril 2014.
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Samedi 23 mars à 18 h 30, rencontre à la Maison commune de Pont-Croix.
La rencontre sera présentée par Christine Lapostolle, dont je n’aime pas seulement les livres mais le blogue.
C’est aussi une occasion d’attirer l’attention sur le travail extraordinaire accompli à Pont-Croix par des personnes vivantes.
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*Du 21 mars au 21 avril 2013, Jean-Marc Haloche et la Compagnie Ici Londres mettent en scène La Farce de maître Pathelin dans ma traduction (choisie, est-il précisé, en raison du respect de l’octosyllabe rimé) au théâtre Odyssée de Levallois (lequel, quant à lui, ne mentionne aucun nom de traducteur).
Je ne peux rien dire du spectacle, n’ayant pas reçu d’invitation, mais je sais que La Farce de maître Pathelin devrait être mise au programme de tous les conservatoires. Encore un vœu pieux…