« Avril » à Calvi (suite et pas fin)

Ah la la, non, je ne vais pas raconter ce spectacle mémorable. André a fait ça sur Facebook et, moi, je me suis contentée de noter ce qu’avait d’improbable cette rencontre autour de textes écrits sur une journée de printemps froid en Bretagne dans un oratoire brûlant abrité au creux d’une forteresse génoise dominant la mer. 

Totalement improbable et appelé par cette forme de résistance aux formes imposées qui va de la haute poésie à la politique – une résistance naturelle, amicale, joyeuse, appelée par la bienveillance… Quelle joie de rencontrer un public si chaleureux dans un endroit si sublime ! 

Et quelle joie aussi de sentir que l’on ouvre, si peu que ce soit, une brèche dans l’édifice sinistre de l’identitaire maçonné par le nationalisme pour tout réduire à sa laideur bête ! Ah, nous en étions bien loin à Calvi ! Puissent les polyphonies vivre longtemps et continuer de mériter leur nom…   

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