vo-vf (suite)

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Le festival vo-vf (festival consacré à la traduction) n’est pas seulement une occasion de permettre aux traducteurs de sortir de l’isolement et de rencontrer un public qui, souvent, ignore tout de ce métier : c’est aussi et peut-être surtout une occasion de découvrir des expériences nouvelles et des œuvres qui seraient vouées à rester dans l’ombre sans la vigilance de vrais lecteurs. 

En l’occurrence, la découverte a été pour moi cette année celle d’une expérience que l’on peut dire nouvelle, quoique bien loin d’être vouée à rester dans l’ombre, la collection « Biophilia » des éditions Corti. J’ai toujours admiré les éditions Corti et j’y ai publié (à la demande de Fabienne Raphoz) un livre à présent épuisé, Trois fées des mers ; nous avons évoqué toutes sortes de projets qui se sont perdus dans les sables, mais je dois avouer que cette collection, pourtant créée en 2012, m’avait échappé. Moi qui avais lu et relu L’Aile bleue des contes, comment ai-je pu laisser échapper Parce que l’oiseau ? Le festival permet aussi de réparer l’oubli. 

Il fallait une grande ouverture d’esprit pour proposer une présentation des éditions Mesures qui visent à effacer la frontière entre écriture personnelle et traduction. Et comme le public avait le choix entre l’atelier « Parler Trump » et la présentation des éditions Mesures, je pensais que tout le monde se précipiterait vers la traduction du trump, surtout en présence de Bérengère Viennot (qui a publié La langue de Trump dont je recommande la lecture). Mais, à ma grande surprise, salle plus que comble… et tous les livres des éditions Mesures ont été vendus. Y compris Vigile de décembre qui n’est pas encore paru mais dont nous avions apporté quelques exemplaires. 

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