.
Après Platonov…
…l’édition revue des Trois sœurs…
…et d’Oncle Vania.
Ce sont normalement à présent les versions définitives.
.
Après Platonov…
…l’édition revue des Trois sœurs…
…et d’Oncle Vania.
Ce sont normalement à présent les versions définitives.
Du 4 au 8 mars, Platonov.
Du 17 au 18 mars, Les trois sœurs.
Dans le premier cas, il faut chercher tout à la fin de la distribution dans le dossier pour voir mentionner le nom des traducteurs.
Quant au texte, alors que notre traduction de Platonov a été rééditée en Babel à l’occasion de cette mise en scène, absence totale.
Dans le second cas, le label Markowicz comme argument promotionnel.
Absence totale de mention du texte des Trois sœurs dont la version revue et corrigée vient de paraître pour accompagner la mise en scène de Jean-Yves Ruf.
Dans les deux cas, les compagnies ont donné des informations correctes sur les traducteurs et le texte publié.
Le directeur du théâtre trouve qu’il n’y a rien à rectifier : nous annulons la conférence que nous devions donner samedi.
Une illustration plus probante que de longues analyses sur le statut de la traduction en France.
Et ce n’est pourtant pas faute d’avoir abordé le problème : voilà déjà des années que nous avons publié « Traduire à quatre mains »..
Et puis aussi, voilà pas si longtemps que ça, une émission que je viens de retrouver.
.
Soirée traduction autour de Platonov le vendredi 6 mars à 20 h à la librairie L’Atelier, 2 bis rue du Jourdain, 75020 Paris .
Philippe Poulain, le responsable de la librairie, fait un travail remarquable d’information au sujet de cette rencontre et de Tchekhov.
Cette traduction met fin à notre entreprise de traduction du théâtre de Tchekhov, commencée et terminée avec Platonov (mais, cette fois, le manuscrit intégral).
Pour illustration de la Bretagne « belle, prospère et solidaire», selon le slogan des organisateurs du mouvement des Bonnets rouges, un reportage sur Nutréa-Triskalia poursuivi avec obstination par Inès Léraud — à écouter sur France Culture, « Paysans et salariés de l’agro-alimentaire breton » (« Sur les docks », jeudi 26 février, de 17h à 18h).
(Hélas, quel dommage que l’émission se termine par les vociférations du druide nationaliste Servat, que l’on trouvait en tête de la manifestation des Bonnets rouges à Carhaix braillant « La Blanche hermine » pour hymne national breton…) L’analyse de la situation politique en Bretagne sous le poids de l’ethnolibéralisme reste à faire.
Pour en savoir plus, un bref résumé de l’affaire et quelques liens vers d’autres émissions ou articles.
Un article très intéressant du Monde diplomatique pour comprendre ce qui se passe en Bretagne, « États en miettes dans l’Europe des régions ».
Etats_en_miettes_dans_l’Europe_des_régions
L’essai de Paul Dirkx, La Concurrence ethnique (sous-titré La Belgique, l’Europe et le néolibéralisme) paru en 2012 aux Éditions du Croquant, est à lire aussi.
Ce qui me rappelle un entretien donné, voilà longtemps déjà sur Le Monde comme si.
Les Contes de Haute-Bretagne de Paul Sébillot reparaissent en livre de poche. J’ai reçu le premier exemplaire ce matin.
Moi qui n’ai pas cessé de dire que je trouvais que les livres étaient plus beaux, plus lisibles en grand format, quelle erreur ! Avant, le livre était magnifique avec sa jaquette violine brillante mais il est plus élégant maintenant, plus maniable, souple, doux et d’une légèreté incroyable, tout en étant aussi lisible. 10 € au lieu de 15…
Je dois avouer, à regarder l’image sur écran, que le scan ne rend pas compte de l’aspect du livre, et la pauvre sirène de Rackham a souffert, mais le livre est très bien.
Tous les volumes de la collection « Les grandes collectes » vont suivre (le suivant étant Les Contes de Basse-Bretagne de Luzel, que j’ai composé en même temps que les Contes de Haute-Bretagne pour que les lecteurs puissent comparer les deux collectes, puis les Contes de Provence de Frédéric Mistral et, j’espère, les Légendes de Normandie d’Amélie Bosquet, épuisées depuis 2013 après quatre ou cinq tirages.
Suite des Mistoufles avec Emmanuelle Hiron, le rappeur Arm et une classe d’une école primaire de Compiègne (et l’Espace Jean Legendre, scène nationale de l’Oise). Cette fois ont été choisies sept berceuses et chansons douces.
J’ai commencé à rassembler sur une nouvelle page ce que dont je disposais au sujet de cette aventure qui n’en est encore qu’à ses débuts
Vive Charlie qui a eu le premier le courage de dénoncer la mainmise du nationalisme breton sur les institutions en Bretagne, le rôle de l’Institut de Locarn et l’affaire Luzel comme révélateur des problèmes que nous voyons plus graves que jamais (un article qui a valu à la rédaction des bordées d’invectives et de menaces).
Vive Charlie qui a chaque fois que possible défendu les valeurs de la République contre le communautarisme — y compris sous son chafouin visage de gauche. Vive Charlie qui m’a donné l’occasion de me moquer ouvertement de Patrick Le Lay, patron de TF1, nationaliste breton et pilier de l’Institut de Locarn, clamant, dans la revue Bretons à ses débuts, « En France, je suis un étranger » victime d’un « génocide culturel » et défendant les terroristes bretons de l’ARB car « c’était un truc noble dans leur esprit » — j’espère bien retrouver cet entretien avec Stéphane Bou, un entretien de février 2005 qui prend un sens tout neuf par les temps qui courent.
Aujourd’hui, dans des circonstances aussi tragiques, il est difficile de dire vive Charlie qui amène le nationalisme breton à se révéler au grand jour par la prose de Boris Le Lay — mais il le faut pourtant, car il est important de mesurer à quels degrés d’ignominie conduit le fanatisme, ici aussi.
Le Lay compte sur les islamistes pour l’aider à libérer la nation bretonne mais en la libérant de l’invasion par les arabes… Condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale, il continue de sévir.
.
Première de Platonov au Théâtre de la Colline par le collectif Les Possédés. Une mise en scène bien accordée à l’esprit du temps. Avant le spectacle, une minute de silence à la mémoire des personnes assassinées lors de l’attentat contre Charlie hebdo, et la pièce du jeune Tchekhov vient s’inscrire dans ce silence. « À mon avis, Platonov est la meilleure expression de l’incertitude de notre époque… » Combien de répliques viennent prendre sens jusqu’à la réplique finale de Triletski : « Enterrer les morts et réparer les vivants. »

.
Vont paraître les versions revues et corrigées d’Oncle Vania et des Trois sœurs, tenant compte de dix ans de précisions apportées grâce aux comédiens et aux metteurs en scène avec lesquels nous avons travaillé.