Au cours de la semaine du 20 octobre, tous les jours vers 16 h 45, j’interviens pendant cinq minutes sur France culture dans l’émission de Marie Richeux, Nouvelles vagues.
Au cours de la semaine du 20 octobre, tous les jours vers 16 h 45, j’interviens pendant cinq minutes sur France culture dans l’émission de Marie Richeux, Nouvelles vagues.
.
Création de Platonov par le collectif Les Possédés à Nîmes le 14 octobre pour une tournée dans toute la France.
.
Demain samedi 27 sur France-Inter à 16 h, suite et fin du reportage de Charlotte Perry. L’émission peut, elle aussi, être écoutée en ligne.
.
.
Demain samedi 20 sur France-Inter à 16 h (ou, en tout cas, dans le courant de l’émission « Comme un bruit qui court ») sera diffusée l’émission de Charlotte Perry — une enquête menée à partir de Miliciens contre maquisards.
Cette émission peut être écoutée en ligne.
Ainsi que la précédente.
Un article de soutien sur le site (remarquable) de Jean-Noël Darde « archéologie du copier-coller » [attention, ce site, trop gênant sans doute pour certains, vient d’être piraté et je supprime ici pour le moment tout lien direct avec lui] (1).
J’ai déjà évoqué cette affaire de plagiat au sujet d’Armand Robin (puisque ce plagiat s’inscrit dans un contexte bien particulier) et dans les actualités de ce site au moment où le jugement signé par le juge Éric Halphen a été rendu.
Les commentaires d’Hélène Maurel-Indart, autre éminente spécialiste du plagiat, à la suite de cette publication sont éclairants. Elle a aussi consacré une page à cette affaire.
Je suis en train de lire les conclusions de ma plagiaire, qui a fait appel de la décision : elle estime avoir été parfaitement dans son bon droit en reproduisant des passages entiers de mes recherches tels quels ou avec de légères modifications, voire des changements destinés à en falsifier le sens.
« Symptôme d’un siècle débordé », autant et plus que « l’écrivaillerie », d’après Montaigne, le plagiat dénature et rend invalide l’exercice critique. L’indulgence dont bénéficie la contrefaçon au nom de la liberté de chacun de prendre où il veut ce qu’il veut pour en faire ce qu’il veut est bien le signe d’un débordement au sens de Montaigne, d’un effacement des limites au profit du grand n’importe quoi immédiatement rentable à moindre frais.
.
(1) Le courageux Jean-Noël Darde a repris les derniers articles de son site sur son blog de Médiapart… Et vient de commencer sans désemparer à refaire son site !
On pourra aussi trouver ici en PDF l’article concernant Armand Robin.
La revue La grande oreille (pour qui je rédige un article sur Millien dont j’ai édité les Contes de Bourgogne) ayant eu la bonne idée de m’adresser en PDF mon article sur « La légende des bonnets rouges », je le place ici où il sera plus facile de le trouver.
Le lobby patronal breton rassemblé à l’Institut de Locarn était à l’origine de la bataille contre l’écotaxe qui a abouti à ce mouvement prétendument spontané dit des bonnets rouges. Ce mouvement a lui-même abouti au « pacte d’avenir pour la Bretagne » qui a permis d’imposer un vieux projet des autonomistes et de l’Institut de Locarn, à savoir la délégation de la culture à la Bretagne.
Au moment où le vice-président du conseil régional socialiste en charge de la culture célèbre les vingt ans de l’Institut de Locarn en apportant son soutien fervent au patronat ultralibéral, il est important de savoir qu’il y a en Bretagne des personnes qui osent protester contre la trahison de la culture par l’identitaire.
Suite du Monde comme si…
J’ai fini de revoir le livret d’Eugène Onéguine que j’ai écrit à partir de la traduction d’André pour Fanny Ardant. Beau projet…
Ça y est, nous avons fini de revoir l’édition définitive de Platonov. Elle doit paraître en octobre en collection Babel, et, cette fois, nous aurons terminé la publication du théâtre complet de Tchekhov.
.
.
Le tirage du livre Garzonval en mémoire s’étant épuisé en moins de quinze jours, une édition revue et corrigée est en préparation. C’est le moment où jamais de signaler les erreurs s’il y en a…
*
PS : La nouvelle édition est disponible à la mairie de Plougonver (10 € franco)
.
La cérémonie de Garzonval, qui a lieu le 16 juillet, était particulièrement émouvante cette année puisqu’un livre rassemblant les témoignages des personnes qui avaient vécu l’Occupation à Plougonver était paru à cette occasion avec le soutien de la mairie.
J’avais indiqué, lorsque j’étais venue dédicacer Miliciens contre maquisards à parution, en 2010, qu’il aurait fallu transmettre la mémoire de la Résistance aux jeunes et leur faire comprendre le sens de cette commémoration. Après bien des incertitudes, ce projet a pris la forme d’un livre : tandis que je poursuivais mes recherches aux archives, plusieurs personnes interrogeaient les derniers témoins, associant ainsi la mémoire vive et la mémoire endormie des traces écrites. À cette occasion, j’ai recueilli un témoignage qui n’a pas pris place dans le livre et qu’on pourra lire ici.
.
.
Plusieurs centaines de personnes étaient présentes pour la cérémonie. La rencontre avec les personnes âgées, heureuses de se retrouver et de faire vivre ce passé, était très belle. C’était aussi un beau travail d’équipe, et une manière de résister en ces temps où ces événements sont récrits et mis au service de l’idéologie que les sept jeunes gens assassinés par les miliciens du Bezen Perrot avaient combattue.