Nouvelle année

 

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Pour ouvrir la nouvelle année, la charmante Aëla ouvre La ronde des mois : que souhaiter d’autre ? Bonne, très bonne, excellente, excellentissime année !

Et, que vois-je, une autre charmante lectrice conseille La ronde des mois justement pour ouvrir l’année !

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Vœux et cadeaux

 

Le père Noël a pris un coup de jeune. Il était temps !

Qu’il est mignon avec sa petite barbiche…

 

Merci, Hedda !

 

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Ça me rappelle que j’ai mis sur ce site des petites histoires de Noël antinationalistes. Je les ai regroupées avec l’espoir de poursuivre un jour les aventures de mon cousin frappé du coup de Breizh…

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Délégation de la Culture à la Bretagne

Ce qui est remarquable dans la manière de faire passer le démantèlement du service public est l’enrobage, l’agréable emballage façon cadeau de Noël : « la façon de donner vaut mieux que ce que l’on donne », disait ma grand-mère, proverbe qui m’avait encore valu de me faire mal voir lorsque j’avais six ans car j’avais fait observer que c’était un proverbe bien fait pour les radins. En l’occurrence, si nous avons tous été dupés — et les Bretons en premier lieu, puisqu’on a bien pris soin de dissimuler dans toute la mesure du possible ce que contenait le merveilleux quoique mystérieux cadeau qui leur était offert sous le nom de 3 CB (nom de code destiné à ne pas prononcer le mot « délégation » qui aurait pu susciter des protestations) — les autonomistes, pour leur part, ont été servis.

Une opération en deux étapes : première étape, délégation de la Culture avec séjour de la ministre venue rendre hommage aux Transmusicales, inaugurer une médiathèque et, comme par inadvertance, abandonner à la Région le livre, l’audiovisuel et les langues (pas toutes les langues, juste les langues à conserver comme patrimoine, le gallo et le breton).

Deuxième étape, célébration par le Premier ministre du premier anniversaire du Pacte d’avenir et discours d’allégeance aux autonomistes avec hommage au gwenn-ha-du, drapeau antirépublicain par excellence.

Gwenn-ha-du

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La découverte ou l’ignorance

Dimanche 14 à 18 h au TNB à Rennes, projection en avant-première d’un documentaire auquel j’ai participé. Le réalisateur, Vincent Jaglin, revient sur l’itinéraire de ses deux grands-oncles, Job et Pierre, militants nationalistes catholiques enrôlés sous uniforme SS afin de combattre « pour la Bretagne et pour Dieu » avec le Bezen Perrot (ou Formation Perrot, instance ultime de la collaboration du mouvement nationaliste breton avec les nazis). L’itinéraire de Job, enfui en Irlande par la filière de faux passeports de Yann Fouéré, est bien représentatif de ceux que j’ai pu suivre en écrivant Miliciens contre maquisards : un travail précieux en ces temps de réécriture de l’histoire, et qui appellerait à poursuivre la réflexion en mettant les faits en relation avec l’actualité.

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La ronde des mois

 

 

Un article paru dans Bretagne-Ile-de-France. 

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Le kraspek

Les éditions MeMo sont invitées par Marie Richeux pour l‘émission Nouvelles vagues sur la littérature pour enfants et, heureuse surprise, c’est Le kraspek, un conte que j’ai écrit d’après Afanassiev, qui est retenu — une version du conte type 361 dont j’ai fait une fable politique…

Le conte avait été choisi par Étienne Beck, qui avait déjà illustré Ptigars-Ptidoigt, autre conte d’Afanassiev, cette fois traduit par André Markowicz et moi — un très bel album.

Je précise que Le kraspek n’est pas une traduction.

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Le grand livre des contes

 

 

.Reparution pour Noël du Grand livre des contes aux éditions Ouest-France. Un très grand livre écrit à partir des illustrations d’Arthur Rackham que je collectionne depuis des années. J’aurais voulu qu’il soit acheté pour être transmis de génération en génération comme les livres de contes que l’on trouvait dans les bibliothèques des grands-parents… Les graphistes ont fait un magnifique travail et le toucher velouté de la couverture donne envie de rester lire des contes en buvant du chocolat chaud.

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Colloque

Un colloque très intéressant, organisé à Montpellier par Pierre-Marie Héron, qui a eu la bonne idée d’ouvrir un champ de recherche sur la « radiolittérature ». L’introduction de Céline Pardo, faisant le point sur les émissions de poésie, donnait une approche globale très intéressante aussi : comment expliquer la quasi-disparition des émissions de poésie — j’ai ma petite idée là-dessus et le colloque n’a fait que la conforter. Quoi qu’il en soit, la littérature à la radio n’a guère été étudiée et lorsque j’ai travaillé à l’INA sur le travail d’Armand Robin à la radio, j’ai découvert quantité d’émissions qu’il aurait été passionnant d’écouter et de rediffuser, outre l’expérience de Poésie sans passeport sur laquelle j’étais invitée à donner une communication.

Le poète invité étant André Velter, directeur de la collection Poésie-Gallimard, et donc, à ce titre, responsable de la réédition du Monde d’une voix, c’était aussi pour moi l’occasion de lui demander comment rattraper l’erreur commise : Robert Gallimard m’avait assuré qu’une fois la désastreuse édition du Monde d’une voix épuisée, l’édition du manuscrit d’Armand Robin, Fragments, et de Ma vie sans moi, conforme à l’édition originale,  la remplacerait.

L’édition du Monde d’une voix est totalement indéfendable : l’éditeur, Alain Bourdon, dans une ridicule préface assonancée, explique que Robin, en un ultime sursaut avant la mort, a produit un chef d’œuvre, Le Monde d’une voix (titre par lui inventé, et texte composé à partir de manuscrits démantelés et taillés à coups de ciseaux). Pour justifier la vision de poète maudit ainsi mise en œuvre, il a produit en introduction le premier recueil de Robin, Ma vie sans moi, en coupant toute la partie traduite, en sorte que l’expérience de la « non traduction » devient incompréhensible, et pour couronner le tout, il a donné à la fin une biographie de Robin absolument fausse.

La publication en 1970  était déjà stupéfiante de la part d’un éditeur comme Gallimard, mais les erreurs n’avaient pas été relevées et le manuscrit  original n’avait pas été retrouvé dans la masse de textes conservés. La réédition était incompréhensible, sauf à l’attribuer à la négligence. J’avais  écrit à ce propos à André Velter pour lui soumettre le problème, puis, n’ayant pas reçu de réponse, j’avais demandé conseil à Robert Gallimard : mais quelle solution trouver ? J’en avais bien une…

Je n’ai pas eu l’occasion de la proposer à André Velter, car ce dernier trouve tout à fait parfaite l’édition du Monde d’une voix, qu’il a d’ailleurs agrémentée d’un « poème indésirable » destiné à conforter la vision bourdonienne du poète, vision qui lui convient.

Hélas, pauvre Robin !

 

 

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Châtaigne

Nous avons traduit la nouvelle de Tchekhov, Kachtanka (Châtaigne) pour Anton Kouznetsov, extraordinaire acteur et metteur en scène russe, contraint à l’émigration pour avoir voulu résister à sa manière et mort pour avoir voulu continuer de mener sa barque à sa manière, contre vents et marées. Véra, pour qui il a conçu le rôle de Châtaigne, est, plus qu’une actrice, l’expression d’une soumission à la servitude volontaire qui se lit juste si on veut le voir sous cette histoire pour enfants qui est une fable sur l’URSS et la Russie actuelle.

Drôle et triste à pleurer…

Tchekhov avait écrit cette nouvelle pour montrer que la littérature pour enfants n’était pas forcément vouée à la niaiserie bien-pensante : la démonstration est plus actuelle que jamais, au moment même où une sorte de niaiserie mal-pensante tend à s’imposer comme mode.

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La Mouette

Au Théâtre des quartiers d’Ivry, La Mouette mise en scène par Yann-Joël Collin. Nous avions vu la pièce lors de sa création au Théâtre de l’aire libre à Saint-Jacques-de-la-Lande mais la mise en scène a beaucoup bougé (ne serait-ce que parce que les passages filmés s’adaptent au lieu où la pièce est jouée). Ce qui m’a le plus frappée est la scène entre Arkadina et Macha, scène qui, vue de près, par le biais — artificiel au théâtre — du film, donne une espèce de tranquillité à cette mise en scène d’Arkadina par elle-même, avec pour spectatrice Macha convaincue de son inexistence : répétition prodigieuse de la dernière scène du dernier acte… ce que je n’avais jamais entrevu jusqu’à présent.

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