vo-vf (suite)

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Le festival vo-vf (festival consacré à la traduction) n’est pas seulement une occasion de permettre aux traducteurs de sortir de l’isolement et de rencontrer un public qui, souvent, ignore tout de ce métier : c’est aussi et peut-être surtout une occasion de découvrir des expériences nouvelles et des œuvres qui seraient vouées à rester dans l’ombre sans la vigilance de vrais lecteurs. 

En l’occurrence, la découverte a été pour moi cette année celle d’une expérience que l’on peut dire nouvelle, quoique bien loin d’être vouée à rester dans l’ombre, la collection « Biophilia » des éditions Corti. J’ai toujours admiré les éditions Corti et j’y ai publié (à la demande de Fabienne Raphoz) un livre à présent épuisé, Trois fées des mers ; nous avons évoqué toutes sortes de projets qui se sont perdus dans les sables, mais je dois avouer que cette collection, pourtant créée en 2012, m’avait échappé. Moi qui avais lu et relu L’Aile bleue des contes, comment ai-je pu laisser échapper Parce que l’oiseau ? Le festival permet aussi de réparer l’oubli. 

Il fallait une grande ouverture d’esprit pour proposer une présentation des éditions Mesures qui visent à effacer la frontière entre écriture personnelle et traduction. Et comme le public avait le choix entre l’atelier « Parler Trump » et la présentation des éditions Mesures, je pensais que tout le monde se précipiterait vers la traduction du trump, surtout en présence de Bérengère Viennot (qui a publié La langue de Trump dont je recommande la lecture). Mais, à ma grande surprise, salle plus que comble… et tous les livres des éditions Mesures ont été vendus. Y compris Vigile de décembre qui n’est pas encore paru mais dont nous avions apporté quelques exemplaires. 

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Armand Robin traducteur auteur ?

Puisque nous sommes sur le chapitre de la traduction, j’en profite pour ajouter ici une page sur l’article consacré à Robin dans l’Histoire des traductions en langue française qui vient de paraître chez Verdier. On la trouvera sous le titre « L’ultime avatar d’Armand Robin ».

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vo-vf

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Dimanche 6 octobre à 16 h, nous participons au festival vo-vf, festival de traduction qui a lieu chaque année à Gif-sur-Yvette. L’an passé, nous y étions pour un spectacle avec Annie Ebrel sur la traduction de la chanson et notamment de la gwerz.

Cette année, nous présenterons les éditions Mesures dont l’un des buts est d’effacer la distinction entre écriture personnelle et traduction.

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Une belle rencontre

Les éditions Mesures ont le mérite de nous permettre de découvrir le travail de libraires passionnés : à la librairie Garin, les livres sont le moyen de partager avec les lecteurs le plus précieux de l’expérience littéraire et les rencontres sont préparées avec une attention extraordinaire. Bien que je ne sois pas sur Facebook, je m’associe aux commentaires d’André et dis un grand merci à Marie-Pierre et Claude.

Il est très réconfortant de trouver cet accueil et cette compréhension…

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Mesures à Chambéry

Aujourd’hui, nous présentons les livres des éditions Mesures à Chambéry où la librairie Garin nous invite.

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Mistoufles

©Dan Ramaen

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Je viens de recevoir le journal Bretagne-Ile-de-France où l’on trouve une interview très intéressante sur l’expérience des Mistoufles.

Belle occasion d’aller voir la page des Mistoufles sur le site de la compagnie L’Unijambiste récemment mis à jour…

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Burthulet

Magnifique rencontre hier à Burthulet — je préfère parler de rencontre plutôt que de concert tant la présence du public était amicale et l’attention intense. On ne pouvait pas rêver de plus beau lieu et de plus beau moment pour Brumaire : l’enclos de la chapelle de Burthulet entouré de grands arbres par cette première journée d’automne, déjà légèrement froide, sous un ciel bleu brillant parfois tout au bord de l’ondée… C’était avant l’heure comme un écho avant-coureur de la Toussaint donnant une présence presque miraculeuse aux textes, à la voix grave de la contrebasse d’Hélène Labarrière et à celle d’Annie Ebrel, plus belle que jamais.  Le plus émouvant était d’ailleurs l’attention apportée aux poèmes russes dit en miroir par André Markowicz, et l’on avait l’impression que les mélodies venaient se refléter dans la poésie de Pasternak qui leur donnait une profondeur mystérieuse.

Le matin, la chapelle parvenait à peine à contenir les auditeurs venus si nombreux que la conférence sur Nicolas Le Bras, père d’Anatole, a dû commencer en retard et j’ai cru qu’il fallait s’arrêter au bout d’une heure alors que tout le monde attendait de pouvoir poser des questions… mais la rencontre a pu avoir lieu après, autour de la table de livres que nous avions apportés — belle occasion de se retrouver et belle occasion de mettre au grand jour les toutes jeunettes éditions Mesures. Nombreuses sont les personnes qui ont demandé Brumaire pour retrouver les textes du spectacle. Le plus émouvant était de retrouver les spectateurs qui se souvenaient encore d’Avril et parfois me citaient des fragments qu’ils attendaient de retrouver dans le livre comme s’il s’agissait de fragments de leur propre mémoire.

Enfin, nous avons eu l’impression de ressusciter Marie Quelen et Anne le Gardien, bien oubliées depuis ces jours de 1853 au cours desquels Nicolas, le père d’Anatole Le Braz, recueillait les chansons de la « vieille mendiante » Marie-Anne Le Noan dont nous avons aussi un peu ressuscité la mémoire.

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Retour aux sources

Anatole Le Braz est né voilà 150 ans à Saint-Servais (alors en Duault). Invitée à donner Brumaire dans l’enclos de la chapelle de Burthulet le 1erseptembre à 15 heures pour clore la séquence 2019 des Lieux mouvants, j’ai indiqué au détour d’une conversation qu’il serait intéressant de rendre justice à Nicolas, le père d’Anatole, tout en rendant justice du même coup aux habitants de Duault qui lui avaient si tôt donné tant de chansons. Et l’on m’a pris au mot : dimanche donc, à 11 heures, dans l’enclos de la chapelle de Burthulet, nous donnons, Annie Ebrel et moi, une conférence sur Anatole Le Braz qui a, à la suite de Luzel, puis avec lui, publié une partie de la collecte de Nicolas sans en mentionner la source. 

Ce sera pour nous l’occasion de révéler des gwerz jamais chantées, notamment la gwerz de « Marie Quelen » qui se déroule à Burthulet même et qui a été donnée par une mendiante de Duault : une terrible histoire d’inceste et d’infanticide en forme de conte fantastique. C’est sur le mur de l’enclos du cimetière de Burthulet à l’ombre du calvaire que les colombes et les corbeaux se disputent l’âme de Marie… 

Cette rencontre a été intitulée « Retour aux sources » et, de fait, c’est un retour aux sources pour Annie et pour moi puisque nos familles sont, de très longue date, originaires de Burthulet. 

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Signature à Rostrenen

Mardi 27 à partir de 10 heures à la Maison de la presse de Rostrenen, je signerai les trois premiers livres qui viennent de paraître aux éditions Mesures.

Cette rencontre a lieu à l’occasion de la parution de Brumaire (livre à l’origine du spectacle qui sera donné le 1er septembre à Burthulet dans le cadre des Lieux mouvants).

Je signerai aussi les livres pour enfants qui viennent juste de paraître, notamment Alionouchka, et d’autres livres difficiles à trouver auxquels je tiens.

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Assomption

Bizarre de penser que voici l’Assomption passée et, pour la première fois, le livre qui évoque ces étés d’enfance est en vente alors que les derniers vestiges de ce qui était naguère le plus haut moment de l’année en haute Cornouaille se sont dispersés avec les cendres du brasier sur la colline.

Bizarre de penser que les vestiges des ces images d’enfance semblent eux-mêmes vestiges de temps qui dans quelques années seront abolis comme issus d’une histoire étrange…

Et que ce qui semblait immuable s’est défait en si peu d’années comme la cendre s’envole au vent…

J’ai du moins rédigé une page sur ce livre peut-être lui aussi difficile à comprendre, et je me prépare maintenant à descendre vers l’automne avec Brumaire qui doit être donné le 1er septembre à Burthulet en clôture de cette saison des Lieux mouvants.

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