Le troisième volume des éditions Mesures (et le premier volume de Sur champ de sable) est paru ou plutôt paraîtra officiellement le 1er juin mais le trouve déjà dans trois librairies en Bretagne, la Maison de la presse de Rostrenen, la librairie Le temps qu’il fait à Mellionnec (oui, le village de Mellionnec a désormais une très charmante librairie-café qui doit son nom au roman d’Armand Robin) et la librairie Le Failler à Rennes. Et ils seront bientôt chez les libraires partenaires qui, un peu partout en France, nous apportent leur soutien.
En fait, les spectateurs qui, à la fin du spectacle intitulé Incandescence, m’ont demandé où trouver les textes sont à l’origine de la création des éditions Mesures : comment donner ces textes à lire en les situant dans l’ensemble qui leur donnait sens et cela en sortant des circuits éditoriaux habituels ? La réponse a été Mesures…
Et voici qu’aujourd’hui paraît un grand entretien sur Poezibao.
Avrilavait été donné aux Lieux mouvants à Lanrivain, avec Annie Ebrel, Hélène Labarrière et André Markowicz. Les militants bretons ayant pour coutume de surgir avec panneaux chaque fois que je commets le crime d’apparaître sur le sol de leur nation à reconquérir, je trouve infiniment plus agréable de ne pas apparaître, mais, les nationalistes bretons ne fréquentant pas le Théâtre Gérard Philipe, tout le monde avait décidé que je dirais mes textes, et c’est donc ce qui s’est passé. J’ai bénéficié des conseils du directeur du TGP, Jean Bellorini, qui, non content de faire les lumières et d’assister les techniciens spécialistes du son, a su me rendre confiance. Je ne saurais dire à quel point son aide nous a été précieuse : le spectacle a pris une ampleur et une profondeur nouvelles grâce à lui, et le dispositif bifrontal employé pour Eugène Onéguine dont la dernière a eu lieu hier et qui connaît depuis un mois un véritable triomphe, loin de constituer une difficulté, comme je le craignais, nous a servi. La salle était plus que pleine (des spectateurs n’ont pas pu entrer) et, à la fin du spectacle, j’ai pu rencontrer les spectateurs qui ont acheté Buée,paru pour l’occasion et présenté par la fabuleuse librairie de Saint-Denis,Folies d’encre, l’une des meilleures librairies que je connaisse. Entre deux répétitions, nous avons rencontré les professeurs et les élèves du Conservatoire de Saint-Denis section danse bretonne et le cercle breton qui est remarquablement actif.
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La photographe Anne Sendik a capté en pleine action la première leçon de danse plinn, avec Annie Ebrel, la spécialiste internationale, et, après le spectacle, le premier fest-noz de l’histoire du TGP a permis aux élèves d’appliquer la leçon. Tel fut le dernier épisode de mes activités antibretonnes.
Nous les poursuivrons l’année prochaine à Lille où les nationalistes ne sévissent pas trop non plus. Ce sera le 29 avril 2020.
Et voici Buée en librairie… Le deuxième livre des éditions Mesures, après la traduction du Dernier Départ de Guennadi Aïgui, tous deux parus pour accompagner des spectacles donnés au Théâtre Gérard Philipe.
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Avril a été écrit à partir de textes de ce livre qui est donc à présent disponible.
C’est d’ailleurs parce que les spectateurs demandaient où trouver les textes qui avaient donné lieu aux spectacles que nous avons eu l’idée de créer une maison d’édition. Et, du coup, en publiant les livres comme nous le voulions, en choisissant le papier, le format, les caractères, la présentation, et en limitant le tirage pour que ces livres restent des livres destinés à un réseau d’amis.
Le voilà ! Tout gai, tout fringant sous sa robe jaune citron… Il sera présenté aujourd’hui même au Thabor à Rennes.
C’est un disque différent des autres puisque, cette année, il n’a pas été réalisé avec une classe mais à Rennes, avec des enfants rassemblés autour de ce projet. Comme il ne s’agissait plus seulement d’élèves de classes primaires mais aussi de collégiens, j’ai proposé un thème qui s’adresse aussi bien à des enfants qu’à des adolescents, le thème du légendaire perdu avec les feux follets et les fées dont j’ai étudié les mœurs lorsque je publiais La Douce Vie des fées des eaux…
Un livre à présent à peu près oublié mais qui me laisse un heureux souvenir : le charme mélancolique des fées telles que les vieilles légendes populaires les présentent garde encore son mystère, loin d’être éventé par la fairy business…
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Il me semblait que la série des sept albums n’aurait pas été complète sans cette tonalité un peu plus mélancolique : un voyage au pays des croyances qu’il va falloir abandonner, comme une sorte d’adieu à l’enfance.
Arms et Robert Le Magnifique ont merveilleusement restitué ce sens caché, et ils l’ont restitué avec la complicité des enfants, ce qui rend cet album particulièrement précieux.
Ce soir à 21 h dans la nouvelle salle de l’Amphi à Saint-Renan, il est possible d’entendre Navigation mis en musique par Hervé Lesvenan pour l’ensemble Ars’Ys. Le concert sera encore donné le 31 juillet à la chapelle Pol et le 22 août à Satrasbourg dans l’église Saint-Thomas.
On peut lire en ligne la première partie du texte que j’avais écrit à partir de la Navigation de Brendan.
J’en ai profité pour actualiser un peu la présentation car les journalistes expliquent qu’il s’agit d’une traduction ou d’un poème du XVIe siècle rendu miraculeusement actuel (par la vertu de saint Brendan, sans doute).
Aussi étrange que cela puisse paraître, il n’existait jusqu’alors aucun essai en langue française sur Synge… Et le plus étrange est que je ne m’en étais pas rendu compte moi-même. De 1993 à 1996, j’ai traduit toutes les pièces de Synge en essayant de les mettre en contexte et de les accompagner d’un appareil critique tenant compte des recherches les plus récentes. Ensuite, j’ai dû republier ces pièces en réduisant l’appareil critique. Mon problème, chaque fois que j’avais à commenter ma traduction du théâtre de Synge, a été de replonger dans la masse des volumes accumulés lorsque je traduisais ses pièces et de naviguer sur les flots de la critique et des éditions, le tout, bien sûr, en anglais et, je dois le dire, vu d’assez loin car mon but n’était pas de donner dans l’érudition mais, la plupart du temps, de répondre aux questions des metteurs en scène ou des comédiens.
Lorsque René Zahnd m’a demandé de rédiger un essai sur le théâtre de Synge, j’ai dû me replonger dans ces archives et ensuite tout reprendre pour suivre l’évolution du discours critique — projet au début peu avenant, puis devenu vite si passionnant que, comme un diable sortant de sa boîte, a surgi l’envie de faire une troisième thèse. J’ai eu tôt fait de lui rabattre sur la tête le couvercle de sa boîte mais il n’empêche qu ’il y a là… Bref, lors de ces investigations, j’ai découvert que Synge n’avait suscité, en français, que des articles épars, l’essai décisif de Maurice Bourgeois publié en 1913 (en anglais) n’ayant même jamais été traduit.
Je ne remercierai donc jamais assez René Zahnd de m’avoir donné l’occasion de réparer cette injustice, occasion aussi pour moi de donner une synthèse de notes qui, sans lui, seraient restées éparses, en me permettant de voir l’itinéraire de Synge sous un jour nouveau, beaucoup plus large et ouvrant le théâtre à la vie, ce qui était, en définitive, le but qu’il poursuivait lui-même.
Je peux d’autant plus le remercier que j’ai écrit cet essai en ayant l’impression de passer en Irlande des vacances merveilleuses en compagnie d’un ami proche, et ce n’est pas sans regret que j’ai posé le point final. Il m’en reste encore une nostalgie et l’espoir de publier d’autres textes de Synge si les nationalistes et les plagiaires m’en laissent le temps.
Pour l’édition du Théâtre complet aux éditions Les Solitaires intempestifs, j’avais choisi une photo de Jacques Gamblin (qui fut un inoubliable Christy Mahon dans la mise en scène du Baladin du monde occidental au Théâtre national de Bretagne) et de Françoise Bette (qui fut une inoubliable veuve Quinn dans cette même mise en scène)…
Ce qui est extraordinaire, c’est que, cherchant dans mes archives cette image perdue, au moment de la retrouver j’ai entendu et j’entends encore la voix de Françoise Bette, qui n’est plus de ce monde, et celle de Jacques Gamblin. si somptueusement cassée afin d’assurer son triomphe…
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Finalement, c’est une autre image de Jacques Gamblin qui a été choisie.
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Pour cet essai, j’avais proposé à l’éditeur un portrait fin et joyeux de Synge, un portrait de profil, particulièrement adapté pour un auteur qui a surtout su regarder ailleurs et pratiquer l’art de la fugue…
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En fait, c’est un Synge malade et sombre qui a été choisi d’après un portrait conservé à Trinity College.
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La photographie originale est belle parce que le regard seul dit détresse, tout le reste, attitude, vêtement, lumière, donnant une impression de résistance imperturbable et de présence au monde, fût-ce, s’il se peut, par l’humour. Le visage vu de près est plus tragique.
En tout cas, je suis bien honorée d’avoir écrit le premier essai sur Synge en français et j’espère qu’il rendra service à ceux qui voudront situer son théâtre dans son œuvre et dans son temps.
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On pourra lire à ce sujet un article de Dominique Vergnon.
Une maisonnette d’édition, une sorte de cabane dans les bois comme on en fait enfant et tous les copains s’y retrouvent bien qu’elle soit très, très secrète…
À l’origine, il s’agissait juste de rendre disponibles les livres que les spectateurs demandent après des spectacles et surtout les livres qui composent Sur champ de sable. J’ai exposé ici ce problème : la page intitulée Poésieévoque ce qui sort tout à fait de ce qu’on appelle poésie.
Démarcher des éditeurs me fatiguait d’avance et, de toute façon, risquait de mener à un contresens. Publier les livres à la demande me plaisait bien mais l’idée de faire de vrais livres a plongé André Markowicz dans un enthousiasme totalement déraisonnable qui ne s’est jamais démenti. La passion de l’encre, du papier, de la composition, bref, l’aspect concret et créatif de l’édition, et le goût de la rencontre avec les lecteurs ont fait le reste.
Le début d’une grande aventure…
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Voilà le premier des quatre livres qui forment le cœur de Sur champ de sable, recueil qui fait partie d’un ensemble de plusieurs livres… Je dois avouer que les couleurs apparaissent ici tout à fait fausses : le doux papier ivoire a pris une teinte légèrement verdâtre mais que faire, WordPress impose ses lois ! Sur le site des éditions, les couleurs sont plus exactes, heureusement.
Le livre sera disponible pour Avril, le spectacle qui doit se donner le 10 avril au TGP avec Annie Ebrel et Hélène Labarrière.
Comme il fallait s’y attendre, les autonomistes appuyés par le lobby patronal breton se sont mobilisés afin de faire du grand débat national une tribune pour leurs revendications (qui viennent opportunément servir le projet de dérèglementation par la voie de l’autonomie régionale concocté par le pouvoir).
Après Paul Molac, le premier autonomiste élu grâce au soutien de Le Drian et qui siège à l’Assemblée nationale, voilà qu’à Rostrenen, on s’appuie sur trois historiens autonomistes pour exposer ce que doit être l’histoire de Bretagne et faire part du droit des Bretons à la liberté (vous avez pour références l’autonomiste Cassard, l’autonomiste Monnier et l’autonomiste Cornette ).
Le tout se situe sous l’égide du psychiatre Guy Caro, ex-membre du FLB et promoteur du bien-boire en Bretagne.
Dans le même temps, les nationalistes s’invitent pour défendre ce qu’ils appellent la culture (la réunification indispensable à l’indépendance de la « Bretagne historique », l’autonomie financière et le rôle central accordé au breton comme langue nationale). Tangi Louarn et sa sœur Lena, dignes héritiers de leur père Alan Louarn, sont comme de coutume en tête du « combat breton ».
Et voici France Culture qui prend le relais via l’émission « La fabrique de l’histoire » : une émission pourtant d’habitude intéressante. Cette fois, c’est l’histoire de Bretagne telle qu’on pourrait la dire vue depuis Locarn (commune où se trouve l’Institut de Locarn, lobby patronal fédérant les plus gros entrepreneurs bretons autour d’un projet d’Europe des régions appuyant une reconquête de l’Europe chrétienne selon les valeurs de la Paneurope et de l’Opus Dei).
Stupéfiante évocation de la chanson populaire bretonne, réduite à un hommage au Barzaz Breiz : c’est bien le retour du « clan des bardes et des cléricaux » que dénonçait Luzel. Infortuné Luzel, il a totalement disparu. Mes hérétiques recherches faisant suite à ses hérétiques observations n’ont pas droit de cité : le consensus bardique fait loi. Et Cornette, comme de coutume, fait foi. J’ai montré ici comment il pratique l’art d’exploiter les recherches des autres en les détournant : une méthode historique qui tend à se répandre…
Sur cette base, les journalistes se livrent à une vibrante apologie de la Vallée des Saints : cette pure horreur concoctée par les pires catholiques réactionnaires pour servir un projet de propagande nationaliste bretonne via le tourisme identitaire de masse est présentée sous le jour d’une création spontanée des Bretons natifs si attachés à leurs racines chrétiennes.
Ignorant tout du contexte et du développement du projet, poussé par l’Institut de Locarn (qui est à l’origine du label Produit en Bretagne) les naïfs reporters se sentent tout émerveillés par l’univers si spontanément heroïc fantasy de l’âme bretonne telle qu’elle se manifeste en cet amour du peuple pour ses saints.
Le peuple ignorait tout de ces saints qu’on leur dresse sous les yeux en taille massive pour démontrer qu’avant les saints du calendrier français, il y avait tout un peuple de saints miraculeux plongeant dans les vertus glorieuses de l’âme celte. C’est du kitch à la MacPherson, Ossian puissance mille, tout en granit, planté là jusqu’à la fin des temps comme pour montrer jusqu’où peut aller la bêtise humaine, la bêtise associée à l’horreur identitaire décuplant les pouvoirs de la laideur. Le tout sur le domaine public, au mépris de la loi de 1905. Et bénéficiant des subsides de la Région, de l’approbation triomphale des élus de tous bords et, en premier lieu, de Jean-Yves Le Drian.
Je suis allée à deux reprises faire un reportage sur place et l’on peut lire à ce sujet les commentaires d’André Markowicz sur facebook.
Si la propagande pour la Vallée des saints est, en Bretagne, obsédante, envahissante, omniprésente, les médias étant inféodés au lobby de Produit en Bretagne, il est consternant d’entendre sur cette chaîne nationale évoquer les opposants à la Vallée des saints comme quelques égarés, « Parisiens », « élitistes », naturellement incapables de comprendre les Bretons. Dès lors que je critique la néoculture bretonne issue d’Intermarché, de Glon Sanders et des officines nationalistes, moi qui, hélas, suis native de cet endroit précis de la Cornouaille, je suis parisienne ; le critique d’art Jean-Marc Huitorel qui habite à côté de la Vallée des saints et qui a dénoncé à son tour dans les colonnes de Libérationcette horreur identitaire est l’objet d’un déchaînement d’invectives, opposant « eux » (les Parisiens, les Rennais, les intellos et leur « clique » payée par l’ État français) et « nous », les vrais, les bons Bretons. Telle est la conclusion de Darcel, rocker illuminé devenu un militant fanatique de la cause bretonne. Essentiellement poujadiste, son argumentation s’appuie sur la dénonciation de la culture des autres, la culture française qui coûte trop cher :
« Alors, comme nous, les Bretons du bout du monde comme si, nous ne sommes pas revanchards, nous proposons que l’on octroie une autre colline à JMH et à son posse estampillé France Culture. Ils pourraient ainsi créer, en Centre Bretagne, une exposition qui soit enfin artistique, validée par l’État et ses services. Et sans mécénat breton surtout ! Vade retro, rien qu’avec de l’argent public ! Cerise sur le Paris-Brest, chaque jour, avant la fermeture, JMH pourrait donner une conférence d’une heure ou deux, pendant que ses amis vendraient leurs livres sur des tables de camping made in France. Ambiance, rires et affluence garantis !
Frank Darcel, président de Breizh Europa »
Aux yeux de Darcel, comme on le voit, le « posse estampillé France Culture» est l’incarnation même de la culture française qui n’est pas de chez nous et qui coûte trop cher.
Hélas, force est de constater que France Culture vient appuyer cette folklorisation poujadiste, avec résurrection ou plutôt surrection des totems de la tribu, hymnes et drapeaux, danses rituelles, invocations aux mânes de la nation via le Barzaz Breiz.
On comprend pourquoi La Villemarqué occupe un tel rôle : il n’est plus du tout le faussaire que tous les érudits dénonçaient à la suite de Luzel, mais le vrai père de la nation bretonne.
Il mériterait qu’on lui dresse une mille et unième statue (ou plutôt une mille et deuxième puisque le site ouvre sur une statue à saint Produit en Bretagne.
Oui, aussi monstrueux que cela puisse paraître ce site, le Tosen Sant Weltaz, qui était l’un des plus beaux endroits de Bretagne, va être couvert de mille statues cauchemardesques, et non, ce n’était pas un mauvais rêve, le cauchemar est là et bien là pour l’éternité.
Pour qui douterait encore de mes propos, voici un article qui nous annonce que la formation des stagiaires (dépendant de Pôle emploi, donc de l’État) se déroule à l’Institut de Locarn. La formation consiste à étudier le « territoire » et la « culture bretonne ».
Enseignement ou endoctrinement ? Pour en savoir plus, écoutez les émissions de Charlotte Perry, enregistrées à Locarn lors de la pseudo-révolte des Bonnets rouges organisée par le lobby de Locarn.
Depuis, quelles voix se sont élevées pour dénoncer ce lobby ?
Les émissions de France culture donnent une idée de l’aggravation de la censure.
Et, bien sûr, Produit en Bretagne, émanation de l’institut de Locarn, entend peser de tout son poids dans le grand débat : les revendications sont toujours les mêmes, celles des Bonnets rouges mobilisés pour lutter contre l’écotaxe, à savoir la réunification (préliminaire indispensable à l’autonomie, puis l’indépendance, de la nation bretonne) et le droit à l’expérimentation (autrement dit, le droit de déréguler en toute impunité selon les souhaits du patronat local).
Cette semaine, Adèle van Reeth consacre les Chemins de la philosophie à Tchekhov. Lundi, nous avons évoqué Platonov, et aujourd’hui, c’est La Cerisaie.
Ces émissions m’ont valu des dizaines de messages et, plus agréable encore, la découverte sur le site du festival de traduction vo-vf de commentaires amicaux.
Et, de plus, grâce à Tchekhov (et à France Culture), j’ai découvert que notre rencontre de l’automne dernier sur la traduction de chansons bretonnes pouvait être écoutée en ligne.
Le dernier numéro de la revue Babel heureuse est paru : j’y ai publié une synthèse de Vigile de décembre et l’on peut entendre en ligne grâce à cette prodigieuse revue hypermédiatique dirigée par François Rannou et Gwen Catala un passage du spectacle que nous avions donné Annie Ebrel, Hélène Labarrière, André Markowicz et moi à partir de ces textes.